Mangalerie à Japan Expo: Vendredi

affiche Japan Expo 2015

Cette année encore, l’affiche résume bien ce à quoi il faut s’attendre.

Nom : Japan Expo

Lieu : Paris-Nord Villepinte, Parc des Expositions

Thème : culture japonaise

Site web : www.japan-expo-paris.com

Comme vous le savez surement, il s’est tenu il y a quelques semaines de ça la plus grande convention européenne consacrée à la culture japonaise, j’ai nommé Japan Expo (oui on ne dit pas « LA Japan Expo » et encore moins « Le Japan Expo »). Deux membres de Mangalerie ont pu s’y rendre et partage tout au long de cette semaine leur ressenti sur ce 16ème impact

 

 

 

Le vendredi : Joystikman

Je me suis donc rendu à Japan Expo le vendredi, mon jour de prédilection qui permet d’éviter les problèmes du premier jour et la marée humaine du samedi. Cette journée commença par un miracle, je pense que le terme est approprié, puisqu’il m’a fallu seulement cinq petites minutes pour rentrer dans la convention. (Et tout ça sans gruger). La journée a donc très bien commencée.

Arrivé dans le hall 5, principalement réservé aux mangas et à l’animation, je me rends directement dans le hall 6, où se côtoient les stands d’amateurs/fanzines et les stands de jeux vidéo (d’ailleurs je ne parlerai pas du stand Warner et de ses animations Mortal Kombat 10, grand nom du jeu vidéo japonais comme chacun sait … -_-). Ma première destination, le stand du Chaud Nem Jump (un excellent fanzine), pour aller y réserver mon volume 4, fraîchement paru. En attendant de récupérer mon tome magnifié d’une dédicace, je dois m’occuper pendant une journée.

J’en profite donc pour faire un tour du hall. Je m’attarde principalement dans la zone jeux vidéo. Là,  sur le stand MO5.com, entre une borne Pac-Man et un SuperGrafX, je fais la découverte du jeu JumpHead : Battle 4 Fun. Le principe est simple, quatre joueurs s’affrontent et le but est de tuer ses adversaires en leur sautant sur la tête et ainsi engranger un maximum de point. Bien sûr, à ça vient s’ajouter divers power up fort en référence. Et je dois le reconnaître, le nom ne ment pas, c’est vraiment fun. J’ai d’ailleurs pu discuter un peu avec les créateurs du jeu qui étaient très sympa. Je garde donc un œil sur ce projet qui devrait nous être disponible sur PC en fin d’année.

Japan expo 2015

Les parties ont battu leur plein toute la journée

Après ça, attiré par les cris d’un certain Ken Bogard, j’arrive au stand Capcom, et peut enfin voir le tant attendu Street Fighter V. Découragé par la queue et par les bornes avec manettes, je n’ai pas pu jouer à ce nouvel opus (ce que je regrette au final … je prendrais mon mal en patience la prochaine fois ). J’ai tout de même assisté à plusieurs matchs sur grand écran ce qui a renforcé mon ressenti positif sur le jeu.  Je n’ai pas grand-chose à dire de plus si ce n’est qu’il ne nous reste plus qu’à attendre sa sortie en mars prochain.

japan expo 2015

La hype était à son comble au stand Capcom

Ayant fait plus ou moins le tour du hall, je retourne donc dans le hall 5 et me promène gentiment. Goodies, spécialités culinaires et autres joyeusetés défilent sous mes yeux. Au détour d’un stand j’ai même droit à une démonstration de maniement du kunai. Mais la vraie surprise est le spectacle de taïko organisé au stand du Tsunagari Taiko Center. les tambours japonais ont retenti dans les allées de Japan Expo. Bien qu’ayant déjà assisté à de telles prestations, je suis toujours impressionné par cet art qui réunit force et vitalité.

Japan expo 2015

Merci au membre du Tsunagari Taiko Center pour cette démonstration.

Suite à ça, je décide de me rendre sur le stand Nolife pour mettre enfin mettre les mains sur mon coup de cœur de la convention (là c’est mon cœur de fanboy qui parle) : Lastfight ! Pour ceux qui ne sont pas au courant, c’est le jeu tiré de la BD Lastman, dessiné depuis 2013 par Bastien Vivès (Le Goût du chlorePolina), Michaël Sanlaville (Le Fléau vert) et Yves Bigerel a.k.a Balak (Marvel Infinite Comics) (Si vous ne connaissez pas, je vous plains, c’est un putain de chef d’œuvre). Proposant des combats en 1vs1 ou 2vs2, le jeu est simple à prendre en main mais propose tout de même quelques subtilités comme l’esquive ou l’utilisation à bon escient des décors. Le jeu a d’autant plus d’intérêt qu’il n’est pas une simple adaptation de la BD mais une réelle extension, relatant des faits antérieurs à celle-ci. J’ai aussi pu discuter un bon moment avec les développeurs et ainsi en apprendre plus sur le projet. J’ai passé un excellent moment, et attends avec impatience la sortie du jeu aux alentours de janvier prochain.

Une fois mes parties finies, je me rends promptement chez Glénat, pour aller faire dédicacer mon volume des Kassos fraîchement achetés. Dessiné en partie par Balak (aussi auteur de  … Lastman,  c’est bien tu retiens vite), cette BD est l’adaptation d’une série animée produite par Canal+ dévoilant leur vrai personnalité aux héros de notre enfance ; c’est vulgaire, c’est hilarant, je vous le conseille. Malheureusement, ayant traîné sur le stand précédent, et vu le succès de notre auteur, j’abandonne la queue au bout d’une demi-heure ; il y a en effet un événement que je ne me doit de rater pour tout au monde : la masterclass de monsieur Shigeru Miyamoto. (vous n’aurez pas de photos, elles étaient interdites et MOI je respecte ce qu’on me dit)

Je traverse donc le hall en moins de cinq minutes montre en main (je pense que je tiens un record du monde là) pour me rendre à la scène Ichigo où a lieu la dite conférence. Une fois assis, j’assiste à plus d’une heure de question-réponses animé par Bertran Amar et traduis par le génial Grégoire Hellot (qui est entre autre directeur de Kurokawa). Même si au final la conférence se révèle n’être qu’une présentation des jeux Star Fox Zero et Mario Maker au lieu d’une réelle masterclass revenant sur le travail du grand Miyamoto, on a quand même droit à de nombreuse surprises comme la présence Tezuka Takashi, producteur de la série des Yoshi, ou la présentation d’un niveau sur Mario Maker réalisé par Michel Ancel (qui n’est autre que le créateur de Rayman). La conférence était malgré tout excellente, on a notamment pu y découvrir un Miyamoto très drôle et observer une vraie complicité entre les deux créateurs de chez Nintendo.

Une fois fini, c’est des étoiles dans les yeux et bien reposé (ça fait du bien de s’asseoir) que je retourne dans le cœur de la convention. Je décide de faire le tour des différentes expositions présentes dans le salon. Celles consacrées à la série Evangelion et à l’auteure Arakawa étaient particulièrement intéressantes. Elles proposaient en effet de pouvoir admirer des planches originales de toutes beautés d’autant vu la qualité des dessins des œuvres d’Idaki Anno et d’Hiromu Arakawa. (Je ne pense pas que les planches de l’Attaque de Titans soient aussi impressionnante … oui c’est un troll gratuit).

Japan expo 2015

L’exposition, relativement riche, permettait notamment de comparer les dessins préparatoires avec les rendus finaux

Histoire de me reposer quelques minutes, je décide de me poser devant le stand de Japan FM pour assister à un débat sur Street Fighter V (encore lui) avec entre autre Guillaume Dorison aka Asenka (que vous pouvez notamment retrouver sur J-One), TKO, tenancier du Versus Dojo, Monsieur Quaraté (qwak.fr) et Ken Bogard. Au bout de 30min de débat, j’en profite pour échanger quelques mots avec ce dernier, c’était un bon moment.

Avant d’aller rechercher mon tome de Chaud Nem Jump, je décide de refaire un petit tour. Les gens étant obnubilés par Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm 4 ou J-Star Victory VS+ (dont le mode Multi est, à mon grand regret, aussi pourri que la version classique), je peux facilement essayer Dragon Ball Z Extreme Butoden. Développé par Arc System Works (à qui l’on doit la célèbre licence Guilty Gear), cet opus qui sortira sur 3DS à l’automne prochain, offre un gameplay qui semble relativement riche et complexe malgré le support et le fait que ce soit un jeu à licence. Mais ce qui m’a le plus conquis, c’est le fait que le jeu soit entièrement en 2D et offre des animations de toute beauté.

J’ai aussi pu essayer les deux jeux précédemment présentés par Shigeru Miyamoto. Mario Maker est assez intuitif et on s’amuse rapidement en réalisant des niveaux un peu bêtes mais on sent qu’il y a matière à créer de vrai niveau. Ce jeu va ravir ceux qui ont une âme de level-designer. Pour ce qui est de Star Fox, mes craintes se sont révélées vraies, la jouabilité « double-écrans » avec visée au gyroscope s’avère quasiment injouable. On sait jamais où on tire et où on va. Les quinze minutes de démo ne sont surement pas suffisantes pour se faire un avis définitif mais ça m’a vraiment refroidi ; d’autant plus que le jeu est techniquement à la ramasse (qu’on se le dise, c’est moche).

18h commence à arriver, je vais donc récupérer mon volume avec une dédicace bien stylé. Sur le chemin de la sortie j’en profite pour acheter 2-3 volumes de série qui m’intéresse (non je donne pas de nom, ça sera la surprise le jour où je ferais la critique 😉 ) et s’en est déjà fini pour cette journée.

japan expo 2015

Faute de temps je n’ai eu qu’un dessin, mais c’est déjà tellement cool. Merci Guijaune

Au final, j’ai vécu une Japan Expo principalement sous le signe du jeu vidéo. J’ai notamment pu voir de mes propres yeux les œuvres qui fagoteront ma productivité ces prochains mois. J’ai aussi assisté à la conférence d’un des plus grand créateur de jeux vidéo (si ce n’est le meilleur) ce qui est peut-être le truc le plus « stylé » qui m’ai été permis toutes Japan Expo confondues. Personnellement, je regrette d’avoir un peu trop erré sans but et de ne pas avoir croisé autant de cosplay que les années précédentes (ce qui s’explique aussi vu la chaleur) mais ce fut tout de même l’une des meilleures éditions auquel je me suis rendu, riche en découvertes. Dans tous les cas, je serais là l’année prochaine et on se donne rendez-vous dans quelques jours pour la suite des aventures de Mangalerie à Japan Expo.

Joystikman
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