Sk8r’s, Skate or die !

Nom d’origine : Sk8r’sSk8r's kana éditions skatebaord Hajime Tojitsuki manga

Auteur : Hajime Tojitsuki

Cible éditoriale : Seinen

Genres : sport/tranche de vie/Skateboard

Nombres de tome : Jp 3 tomes, Fr 3 tomes

Année de parution : Jp 2013, Fr 2016

Editeur : kana éditions

 

Sur l’auteur

Hajime Tojitsuki est un auteur japonais qui est connu pour avoir conçu plusieurs mangas depuis 2005, un des styles les plus fréquents chez lui est le boy’s love et la romance. Quelques titres sont édités en France ; Choubi, Sen & Ichi stories ou encore Sicknessof the first love.

 

L’histoire

Aiko est un jeune garçon de dix ans, un jour il tombeSk8r's kana éditions skatebaord Hajime Tojitsuki manga sur un rastaman volant. Un type qu’il va surnommer prof par la suite. Aiko, intrigué par cet homme cherchera à le rencontrer. Il s’agit en fait d’un skater qui fait des figures spectaculaires dans les airs. Il est fasciné par les envolées de « Prof » et veut en savoir plus sur ses facultés quasi surnaturelles. Aïko s’iniciera au skateboard avec Prof, étant de passage au Japon il offrira avant de partir à Aïko sa planche. Quelques années plus tard, le garçon est devenu un jeune homme de seize ans, il est au lycée et sort discrètement le soir pour faire du skate. Il est maintenant doué dans cette pratique, il est presque seul car il ne connait pas beaucoup de skaters. Son ami qui est fanatique de skate et notamment de vidéo commence à faire des vidéos qu’il poste sur le net en espérant que Prof tombe dessus.

 

A la recherche de la renommée

En postant ces vidéos, les deux compères sont à la recherche Sk8r's kana éditions skatebaord Hajime Tojitsuki mangadu partage d’expérience dans un premier temps et ils espère que Prof puisse regarder une d’elles au hasard. Ils veulent aussi montrer à qui voudra le voir leurs virées nocturnes en Skate. Dans un deuxième temps, on ressent une recherche de reconnaissance de leur part, surtout du côté de Fukusuke le meilleur pote de Aïko. Il a conscience du niveau de son ami et aimerait bien qu’il se montre un peu plus au monde du skate. On ressent également au fil de leurs posts de vidéo qu’il y a une démarche réelle d’amélioration des vidéos. Fukusuke commence à chercher les bons angles, les bons spots ou encore la bonne lumière, le côté « artistique » de la prise de vidéo s’affine. C’est là qu’on voit que Fukusuke préfère presque devenir vidéaste plutôt que skater, il a connait son propre niveau.

 

La découverte d’un univers

Sk8r's kana éditions skatebaord Hajime Tojitsuki mangaAvec l’ouverture d’Aïko sur le monde du skate, les vidéos, les rencontres, la première fois dans un skatepark, etc, on découvre également l’étendu de cette sub-culture. Du matériel, au noms de figures (tricks) en passant par le système économique, tout y passe et on découvre nous aussi cet univers beaucoup plus dense qu’il n’y parait aux abords. On s’aperçoit que c’est beaucoup plus compliqué qu’une simple planche à roulettes et des styles étranges. Les figures, elles ont toutes des noms et ça se complique quand il commence à y avoir des enchaînements de tricks car les noms commencent à se rallonger, ex : Nollie 180 backside hellflip, comprendrons ceux qui peuvent !

Le système économique qui gravite autour du skater est complexe lui aussi. Le sponsoring est évoqué dans Sk8r’s et ça devient souvent une sorte de but pour ceux qui ont un bon niveau. Au prix du matériel de skate on comprend la motivation des skaters. Il est aussi évoqué les problèmes que peuvent évoquer un sponsoring, la pression liée aux résultats imposés etc peuvent « oppresser » les skaters et on imagine bien qu’ils sont loin de leur plaisir initial de la pratique du skate car l’essence même des skaters réside dans la liberté, la liberté de rouler où bon leur semble ou encore la liberté dans leur style vestimentaire et en matière de skate. Certains sont adeptes des skate parcs, d’autres de la pratique plus « street », les rouleurs en longboards préfèrent les descentes et la vitesse, etc, la liberté est totale.

Lecture fun le temps d’un run

Sk8r's kana éditions skatebaord Hajime Tojitsuki mangaSk8r’s est un manga clairement fun ! Avec une trame un poil stéréotypée, il sait malgré tout accaparer l’attention du lecteur. Stéréotypée dans le sens où l’histoire du héros doué que le monde découvre et qui de par sa jovialité et son talent se fait des amis… Le raccourci est vite fait mais ce point ne dérange en rien dans la lecture de sk8r’s. Je ne sais pas quel effet peut faire la lecture du manga sur un néophyte mais l’initié appréciera les différents chapitres présentés. La technique des figures est bien amenée, et c’est un réel plaisir d’avoir des cours particuliers en lisant son manga. Ce qui est très plaisant aussi c’est de voir Aïko s’épanouir dans cet univers et dévoiler ses talents aux autres. La manière d’apporter tout cela est bonne aussi, la sensation de vitesse et de hauteur dans les sauts en skate est vraiment bien retranscrite. On a un graphisme simple mais fin, pas de décors ultra précis mais les personnages et notamment leurs mouvements sont un point fort.

En définitive

On se retrouve avec une bonne surprise, Kana nous offre un manga surSk8r's kana éditions skatebaord Hajime Tojitsuki manga un sujet très peu développé dans l’éventail pourtant gigantesque sur le marché français. Un dessin bon sans être exceptionnel, un scénario un peu prévisible mais Sk8r’s puise sa force dans le thème du skate et l’univers qu’il emmène avec lui. Le côté technique et spectaculaire de la discipline bien est retranscrit mais on nous évoque aussi la difficulté et le risque de blessure présent avec la pratique du skate. Avant de pouvoir faire des figures, il faut en faire pendant plusieurs heures, plusieurs centaines d’heures même ! Beaucoup d’éléments pour vous inciter à lire ce manga qui s’est avéré être une bonne lecture pour moi. Et peut-être à bientôt sur une planche !

L’Otaku Poitevin

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