RideBack, dansons dans le ciel

RideBack

Titre : RideBack

Cible éditoriale du manga : Seinen

Genres : mecha, science-fiction, action

Studio : Madhouse

Réalisateur : Atsushi Takahashi

Scénariste :Hideo Takayashiki / Ken Iizuka

 

Adapté du Manga du même nom du mangaka Tetsurō Kasahara, RideBack est un anime du Studio Madhouse (Chihayafuru,Black Lagoon, Summer Wars), reconnu pour sa qualité d’animation

L’univers

L’histoire de Rideback se déroule dans un japon futuriste. Le monde est dominé par le GGA, un groupuscule armé qui a pris le pouvoir de manière mystérieuse. Cela a conduit à un régime autoritaire que l’on pourrait comparer à la Chine : il y a bien un parti avec un organe ressemblant à un parlement mais il est difficile de contester le régime en place.

Au même moment, une organisation terroriste, le BMA, multiplie les attentats et les prises d’otage.

L’Héroïne

Rideback rin image

Rin

Passionnée de danse classique, Rin s’entraine dur pouvoir dépasser sa mère, ancienne championne nationale de danse classique. C’est alors qu’elle se blesse durant un concours, rendant son rêve impossible : elle arrête alors la danse…

Un jour, elle croise Haruki Hishida, un mécanicien qui l’essaie à un autre sport : Le RideBack, un croisement entre un mecha et une moto. Elle se sentira tout de suite à l’aise sur le sien : Fuego (Feu en espagnole) qui semble posséder une intelligence artificielle très développée. L’essai étant concluant, Haruki l’a convint alors de rejoindre son club.

Dansons dans le ciel

 

RideBack anime

Rin sur son RideBack

Rin était une danseuse de haut niveau. La découverte du RideBack permet de réutiliser ses talents de danseuses sans que sa blessure la gêne. C’est toujours un plaisir de rencontrer un personnage féminin qui a de l’importance et qui n’est pas juste là pour décorer. On suit avec plaisirs l’histoire de Rin dans son apprentissage du RideBack montrant la voie à l’une des principales qualités de la série : son mélange réussi de mecha et de danse classique. L’anime met bien avant la beauté des mouvements. Quand Rin pilote son Rideback, on a vraiment l’impression de la voir danser. Son mecha faisant littéralement partie d’elle-même.

Pendant ce temps, la révolution….

rideback bma imageL’autre intérêt de RideBack c’est que les courses et autres figures ne sont pour la plupart du temps pas réalisée dans le cadre d’une course mais lors de course-poursuite et de combat. On suit ainsi une deuxième intrigue, qui est plus politique. En effet une organisation terroriste, le BMA souhaite renverser le pouvoir en place : représentée par le GGA…. On assiste donc à une sorte de contestation du régime dont Rin sera impliquée malgré elle. Malheureusement, l’intrigue globale est relativement peu développée. Le scénario manque d’approfondissement et de consistance. On a un pouvoir en place, en face des terroristes.  Au milieu, Rin et le tout fait « bou boom boom » dans des combats. Cela ne dépasse pas malheureusement ce stade. De plus, le thème de la liberté et de la démocratie est très peu approfondi. On a bien le droit à quelques manifestations mais sans plus. Il n’y a pas de réelles réflexions sur le sujet. Ce défaut est néanmoins compensé par une qualité : c’est que du coup ni les terroristes ni le pouvoir en place ne sont présentés comme les méchants ou comme les gentils. C’est avant tout une lutte de pouvoir, ce qui rend le tout très intéressant et nous évite de prendre tout de suite parti pour un camp. Ce manque de développement peut s’expliquer par le petit nombre d’épisodes (13). Avec 13 épisodes en plus, on aurait pu avoir une œuvre beaucoup plus complète et poussée

Et à part Rin ?

rideback tamayo imageRin sera accompagnée dans ses aventures par plusieurs autres membres de son club. Certains étant bien travaillés et d’autres nettement moins : Comme autre personnage féminin fort qui vaut le détour, on pourra citer Tamayo Kataoka : une étudiante, ainsi qu’une championne nationale de RideBack. Elle est la fille du premier ministre et son frère occupe un poste haut placé dans l’armée, ce qui n’est pas sans générer quelques tensions et la place souvent au cœur des intrigues.

Le manque de développement, cité plus haut, aura également un impact sur le développement de certains personnages dont beaucoup seront peu approfondi/caricaturale tel le colonel Romanof Callenbach qui aura le rôle du méchant pas beau ou encore d’Uemura Shoko, une fangirl de Rin, totalement insupportable et pathétique.

Chara-design et musiques

RideBack possède un chara-design particulier, enfin particulier par rapport aux anime actuels. Les traits sont plus précis et moins lisses. On voit tout de suite qu’il s’agit d’un anime adapté d’un seinen. De plus, les RideBack, réalisés en image de synthèse (3D) sont stylés bien qu’ils dénotent avec le reste des décors.

Quant aux musiques, elles alternent entre un style mélancolique/triste, par exemple lorsque Rin réalise une figure de danse classique avec son RideBack,  et une musique plus rapide lors des courses.

Conclusion :

RideBack se révèle être une série mêlant la danse classique, la course de moto via les RideBack et la politique. Un savant mélange qui prend bien. L’héroïne est forte, ambitieuse et déterminée, bref c’est une pure héroïne et cela fait plaisir. Le tout est saupoudré d’OST bien choisie avec un chara-design particulier qui rend bien. Le principal bémol vient de son scénario ainsi que de ses personnages qui auraient pu être plus approfondis, notamment en réalisant plus d’épisode.

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