Coup d’œil sur les productions hivernales

Cela fait maintenant plusieurs semaines que la saison des animes a débuté. À la moitié de la saison, quels sont ceux qui méritent d’être poursuivis, découverte ou à abandonner en vitesse ; nous nous sommes penché sur la question. Nous n’avons pas tout regardé, soit par manque de temps ou d’intérêt. A la liste des absents, on peut compter la saison 2 de Osomatsu,Erased ou encore Le Rakugo ou la vie.

Active Raid

Diffuseur : Crunchyroll

poster Active Raid

Crunchyroll ©

La criminalité ne cessant de croître, les organismes de sécurité internationaux ont fondé une nouvelle organisation, l’Active pour lutter contre ce fléau. Nous suivons ici la section japonaise.

 

Active Raid n’est pas un chef d’œuvre mais, aux vues des premiers épisodes, s’avère être une valeur sûre. On y suit l’Unité 8 d’intervention mobile dont la particularité est d’avoir recours à des Willware, des exosquelettes ultra sophistiqués, pour arrêter les malfrats. On suit une équipe dont chaque membre à une personnalité propre et pas spécialement archétypale, ce qui est une bonne chose. Le fait que nos héros revêtent une armure pour combattre rappelle fortement les super sentai (plus précisément du genre des metal hero), les amateurs seront donc ravis. Les premiers épisodes servent principalement à présenter l’équipe, l’intrigue se résumant à arrêter le méchant du jour. On voit malgré tout apparaître la présence d’une organisation secrète aux desseins malfaisants, ce qui nous intrigue et donne envie de voir la suite. D’un point de vue technique, c’est propre. Le chara-design est plutôt sympa et les combats, réalisés en 3D sont plutôt réussi.

Active Raid est un anime de bonne facture, classique, mais qui ne me décevra sûrement pas sur la longueur. Comme je l’ai dit, c’est une valeur sûre, sans surprises mais devant lequel je pense toujours passer un bon moment (ce qui n’est pas le cas pour d’autre série) et qui mérite donc d’être continué.

Ao no katana no four rythm

Rien de particulier pour cet animé. Une impression de déjà vu aussi par rapport au scénario. Une lycéenne rentre dans son école et devra apprendre à voler avec des chaussures appelées « flying circus ». Bien sûr un de ses camarade lui apprendra, car il est un ancien champion retiré de la compétition… forcément il reprendra goût à sa passion.

Chu feng B.E.E.

C’est un anime chinois dont les épisodes durent 15 minutes. Le pitch de départ est banal et procure une impression de déjà-vu : un jeune lycéen se retrouve pris en otage et est sauvé in extrémiste par  Liuli. Il s’avère qu’elle est un robot super puissant n’ayant plus qu’une année à vivre. Néanmoins, le scénario prendra de l’ampleur au fil des épisodes. De plus, les scènes d’actions sont particulièrement réussies, certains passages peuvent être violents (avis aux âmes sensibles), les musiques épiques envoient du pâtée et l’univers mecha est pour l’instant bien exploité . Bref, un bon divertissement.

Dagashi kashi

Diffuseur : ADN

Dagashi Kashi poster

Anime Digital Network ©

Shikada Kokonotsu est un jeune dont le rêve est de devenir mangaka, au désespoir de son père qui souhaite qu’il reprenne la confiserie familiale. Un jour, Shidare Hotaru, fille d’un grand producteur de bonbon, débarque dans le but d’embaucher le père de Kokonotsu dont le talent est reconnu. Mais avant elle va devoir convaincre le fils de reprendre le commerce.

Dagashi Kashi est une série profondément drôle qui, à défaut de pouvoir ravir vos papille, épuisera vos zygomatiques. À l’image de Yakitate!! Jan-pan , la dégustation de sucreries laisse place à des délires bourrés de références en tout genre. Les situations improbables s’enchaînent sans répits. Les premiers épisodes sont véritablement géniaux et je pense que les suivants seront dans la même ligné. C’est avec Oshiete ! Galko-chan la valeur humour de cette saison. Je suis fan.

Dimension W :

Diffuseur : Wakanim

L’histoire se déroule dans un monde futuriste où les coils sont la source d’énergie principale, une source qui semble infinie car elle est tirée d’une quatrième dimension, appelée W. A première vue, ce concept est passablement fumeux. Cependant, l’anime arrive à nous l’introduire de manière crédible. Les personnages, bien qu’étant des archétypes, Kyoma Mabuchi le héros solitaire et insociable refusant la technologie et Mira, la petite ingénue toute timide. Néanmoins, ils sont les deux intéressants et bien exploités. Les deux sont entourés de mystère. Le scénario est aussi bien ficelé et nous donne envie de voir la suite. Bref, un anime pas exceptionnel mais qui reste intéressant à regarder et à suivre. Une bonne découverte en somme.

 

Divine Gate

Diffuseur : Wakanim

Divine Gate poster

Wakanim ©

Depuis que l’apparition de la Divine Gate, le paradis, les enfers et le monde des humains se retrouvent reliés. Pour contrer le chaos qui s’en suit, un conseil est créé composé d’humain pouvant contrôler les éléments. On suit ici un groupe de jeunes étudiants à l’académie du conseil ; étudiants ayant tous le même but, atteindre la Divine Gate et, comme le dit la légende, pouvoir exhausser un de leur veux.

Divine Gate est l’adaptation d’un jeu mobile. On y suit principalement Aoto, un jeune au passé trouble qui va intégrer l’académie et rejoindre deux autre élèves, Midori, une jeune fille aux cheveux verts, aux yeux verts, habillé en vert, qui manie la terre, et Akane, un garçons aux cheveux rouges, aux yeux rouges, habillé en rouge, qui manie … le feux (quant à Aoto il est habillé en bleu, je vous laisse deviner la suite). Vous l’aurez compris, la subtilité, ce n’est pas trop la force de Divine Gate. Les personnages sont tous des archétypes vus et revus. Malgré ça, la série offre un certain intérêt grâce à son intrigue principale. Comme expliqué, atteindre la Divine Gate permettrait de pouvoir exhausser un vœu, le conseil est donc prêt à tout pour y parvenir, même si ça demande de faire des truc louches. À l’heure où j’écris ces lignes, j’en suis au 3ème épisode et l’histoire commence à se mettre en place mais l’attrait est déjà là. Visuellement, c’est dans la ligné de ce qui se fait actuellement. Pour le combats, le studio a fait le choix d’utiliser de la 3D, c’est pas trop mal fait mais le choix est un peu hasardeux (un coup un plan est en 2D, un coup il est 3D, c’est déroutant) .

Divine Gate, bien qu’étant une adaptation de jeu mobile, arrive à mettre un place un univers et une intrigue qui suscite l’intérêt. Je suis plutôt intrigué par le côté complot qui enveloppe le conseil ce qui me pousse à continuer mais on est loin d’être face à la série de l’année.

Gate S2 :

Diffuseur : Wakanim

gate anime

Wakanim ©

Cette deuxième saison se situe (malheureusement) dans la lignée de la saison1 : les gentils japonais, qui ont débarqués dans un monde moyenâgeux, via un portail dans Tokyo, sont présenté comme des héros venus sauver la population  locale du méchant Empereur. L’anime présente donc la colonisation par les japonais d’un autre pays comme très bien… Le tout rempli d’un Fan Service otaku (loli, boobs, etc.) de mauvais goût et mal exploité. A éviter donc.

La critique complète de l’anime est disponible ici : par ici

Grimgar, le monde des cendres et de fantaisie

Diffuseur : Wakanim

poster Grimgar

Wakanim ©

Du jour au lendemain, un groupe d’adolescents se retrouve transportés dans le monde fantastique de Grimgar. Tous amnésiques, ils vont essayer de comprendre les raisons de leur présence ici.

 

Grimgar (pour faire court) est un de mes coups de cœur. L’univers est très, très, très classique. C’est du médiéval-fantaisie banal et quiconque aura joué à un rpg reconnaîtra les codes du genre. Les héros ont chacun une classe, doivent acheter de nouvelle compétence, etc … On pourrait donc craindre d’avoir un série banal et inintéressante mais l’approche choisi offre une fraîcheur agréable. On y suit principalement le quotidien des héros, qui doivent remplir des missions s’ils veulent manger. Mais ce sont des humains comme vous et moi, faibles et qui n’ont jamais tenu d’armes de leur vie. La série met donc un point d’honneur à illustrer la difficulté de tuer, ne serait-ce que des goblins. À côté de ça, Grimgar est une série très jolie, notamment grâce à ses décors réalisés dans un style proche de l’aquarelle.

J’ai donc été conquis par cette aspect très humain et psychologique trop souvent absent des autres animes.Tout ce que j’espère, c’est que l’on évitera le twist du “en fait on est coincé dans un jeu vidéo” qui a été usé jusqu’à la corde ces dernières années.

Ladybug :

Diffuseur : Tfou.fr

miraculous

 La série produite dans trois pays (France, japon, Corée du Sud) et à forte influence magica girl continue son chemin. On y suit Marinette, une collégienne  qui lutte contre le mal sous le nom de Ladybug dans son costume de coccinelle. Elle est secrètement amoureuse d’Adrien, un (beau) camarade de classe qui se cache lui sous les trais d’un autre super-héros : Chat Noir. La série présente certes de nombreux défauts, le chara-design des personnages laissent souvent à désirer, le public-cible étant les enfants, il y  a quelques facilités scénaristiques par-ci par-là et l’histoire est un peu simplette. Toutefois, l’héroïne est sympathique et surtout sort de l’ordinaire : c’est une gameuse et une combattante hors-pair, elle sauvera plusieurs fois son partenaires masculin Chat Noir, alors que dans la plupart des œuvres, c’est l’inverse. La romance apporte également quelques moments drôles. A cela s’ajoute une gamme de méchants originaux et funs. Finalement, on y passe un agréable moment et c’est un peu mon petit rayon de soleil de l’hiver.

Luck and Logic

Diffuseur : Wakanim

poster Luck and Logic

Wakanim©

La “Logic” est une énergie issue des émotions et qui permet aux rares personnes qui la manie de “fusionner” avec des dieux et ainsi pourvoir repousser les démons qui attaquent le monde des humains car chassé du paradis. Une académie est donc crée pour réunir les logicalist et repousser les forces du mal.

“Paradis”, “Enfer”, des ados qui ont des pouvoir, ça vous rappel un truc ? Moi en tout cas oui, Divine Gate et Luck and Logic sont quasiment pareils, du moins ils ont exactement le même concept. Entre nous, ce n’est pas grave, mais je trouve ça étonnant que les deux sortent la même saison, parce que pour le coup, Luck and Logic souffre de la comparaison. En effet là où Divine Gate offre un truc qui se tient pour le moment, Luck and Logic tombe dans la facilité avec du fan-service inutile. On se retrouve avec deux mecs dans une académie composé seulement de filles. L’histoire n’est vraiment pas passionnante. De plus l’intégration de principes issus du jeu vidéo (car c’est aussi une adaptation de jeu mobile) viennent trop souvent flinguer la cohérence de l’univers. Les scènes d’actions; en 3D par intermittence (à croire que les studios ne savent plus faire sans) sont sympa mais le chara-design n’est pas génial.

Je n’ai vraiment pas été conquis par le début de cette série. Je continuerais peut être encore quelques épisodes pour voir les conséquences du léger cliffhanger à la fin de l’épisode 3 mais si vous ne l’avez pas commencé, passez votre chemin.

Norn9

Diffuseur : ADN

Que dire ? Visuellement c’est beau, mais qu’est ce que cela peut être mou. Au bout de trois épisodes il se passe pas grand chose. Des jeunes de retrouvent sur un vaisseau, on apprend qu’ils ont des pouvoirs, et que chacun a un passé. … attendons les prochains épisodes pour voir si cet animé veut décoller.

Ojisan to marshmallow :

Diffuseur : Crunchyroll

ojisan to marshmallow anime hivers 2016

Crunchyroll ©

Cet hivers nous avons droit à un anime particulier avec ce titre… Hide est un monsieur assez rond, il est un authentique fanatique de Marshmallow. Wakabayashi est une secrétaire de son bureau (office lady) et est amoureuse de lui. Elle essaie de créer une relation amoureuse avec lui en l’amadouant avec des marshmallows. Le format de 3 minutes est très étrange pour ce titre, autant pour certains c’est parfait, autant pour celui-ci, selon moi cela ne colle pas. L’humour est tellement décalé qu’il n’y a rien de drôle, il ne se passe pas grand-chose et on a du mal à voir où cet anime veut nous amener. Voir cette jeune femme se démener pour embrasser un homme d’un âge avancé me laisse penser que la différence de culture entre la France et le Japon doit être à la source de cette incompréhension. L’animation est passe partout, mais n’est pas désagréable. Après trois épisodes je laisse tomber le visionnage et vous le déconseille car quand on vient à se dire à la fin d’un épisode : « c’est tout ? » c’est qu’il y manque clairement quelque chose pour nous intéresser plus. L’anime est tiré d’un web manga qui a eu un certain succès, peut être que le format originel est plus adapté ? (source Coyote mag).

Oshiete ! Galko-chan

Diffuseur : Crunchyroll

poster Oshiete Galko-chan

Crunchyroll ©

Les filles se posent des tas de questions. Les trois amies Galko, la gyaru extravertie, Otako, la nerd, et Ojō, une fille simple mais sans tabou, vont essayer d’y répondre, à leur manière.

Oshiete ! Galko-chan est tout simplement hilarant. Ce programme court (épisodes de 7min) adapté du manga Suzuki Kenya nous fait passer un excellent moment. Les questions posées sont toujours un peu coquines et les réponses sans filtres. Ce n’’est pas toujours très fin mais si l’on est un tantinet sensible à ce genre d’humour, on se voit ravie.

Internet est déjà fan de la série. Personnellement j’adore et je continuerais à coup sur ce concentré d’humour hebdomadaire et vous devriez en faire de même.

RWBY :

Diffuseur : Crunchyroll

RWBY

Crunchyroll ©

Ce début de troisième saison ne m’avait pas particulièrement emballé : l’héroïne, Ruby participe à un tournoi avec son équipe. Parallèlement, un complot à la Naruto ou Harry Potter (T4) se prépare. Toutefois, les musiques continuent d’être épiques, les personnages sont attachants et finalement, l’intrique se développe et on en a apprend plus sur le monde de Remnant. Pour résumé, une troisième saison qui commençait moyennement mais qui se rattrape rapidement.

Pour ceux n’ayant pas vu la saison 1 et 2, je vous invite à lire notre critique par ici

 

Yami shibaï saison 3 :

Diffuseur : Crunchyroll

yami shibai s3 anime hivers 2016

Crunchyroll ©

Yami Shibai est un anime sur un format de 4 minutes, ce format court est le même depuis le début de la série. Nous en sommes à la troisième saison et ces courts épisodes sont toujours aussi efficaces. L’animation étant volontairement mauvaise, nous nous focaliserons donc sur l’ambiance générale et les personnages de chaque épisode. Inspiré directement des kami shibais (sorte de théâtre de rue avec des planches dessinées) Yami shibai met en scène des légendes urbaines japonaises. Cette troisième saison est fidèle au deux précédentes, dès les premiers épisodes on retrouve l’ambiance typique de la série avec des moments angoissants à souhait. Pour quatre minutes par épisode, vous ne perdrez pas beaucoup de temps à essayer ce titre, vous ne serez pas déçu. Quant à moi, je la suivrai cet hivers avec plaisir.

Joystikman, L’Otaku Poitevin, Ryan, Tof

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