Nom : Anim’Est

Lieu : Nancy

Thèmes : culture pop japonaise et asiatique

Site web : www.animest.net

 

 

 

 

 

 

Qu’il fut difficile d’aller bien naïvement à une convention ce 14 novembre 2015 le lendemain des évènements que nous connaissons bien. Mais à quoi bon s’empêcher de sortir, s’amuser, vivre dans la peur seraient leurs donner raison. Morale mainte fois répétée mais véritablement appliquée pour l’occasion. C’est ainsi que pourrait se résumer cette convention ; le cœur lourd mais la volonté d’une ambiance légère, tout un paradoxe.

Bref, parlons de choses plus réjouissantes. Cette année, je suis de retour à l’Anim’Est, qui dit retour dit forcément un degré d’exigence égal ou supérieur. En effet, l’an dernier je fus déjà présent à Nancy et autant dire que j’étais assez tolérant avec la convention dans la mesure où elle s’habituait à une nouvelle salle d’exposition. Mon compte-rendu est d’ailleurs disponible sur le site : cliquez ici

Pour commencer, nous retrouvons le cocktail gagnant de l’année dernière ; des boutiques spécialisées (toujours aussi chères cependant), des stands amateurs, fanzines, artistes, espaces vidéo-ludiques, activités à la pelle entre des mini-jeux, quizz, jeux traditionnelles asiatiques (Mah-Jong et j’en passe).

Et je pourrais continuer ainsi, vous dire que les compétitions de jeux vidéo sont fun, l’EuroCosplays toujours aussi magnifique à profiter et admirer, le karaoké géant, l’idée de la boutique « troc » est véritablement bonne etc…. Tiens, autant vous expliquez ce concept car on le trouve rarement. Il s’agit ni plus ni moins qu’un « bon coin » sauf qu’aucune personne ne réclame sa part du gâteau, vous venez avec vos objets à vendre au prix que vous souhaitez, la convention les exposent, et vous venez chercher votre butin une fois vendu… ou pas, héhéhé. Et comme d’habitude Cela reste une véritable caverne d’Ali Baba cette petite brocante improvisée au milieu de la convention.

Ce qui m’a intéressé particulièrement cette année ; que nous propose de nouveau, comment l’organisation va-t-elle mieux gérer les foules que l’an dernier. Je venais avec un esprit revanchard à cette édition de la plus grande convention du grand Est en France (7’500 visiteurs, ça peut paraître peu à côté de l’ogre Japan Expo mais c’est un record dans cette contrée).

Et bien autant le dire de suite, c’était mieux, bien mieux que l’an dernier. La principale raison ? L’organisation spatiale des différents stands, si le leitmotiv de l’an dernier était « Ah qu’est-ce qu’on est serré » et « Il fait chauuuud », cette année on respire avec l’exploitation d’un hall plus large et vraiment… pour profiter d’un festival c’est très agréable.

Ensuite, un point qui nous titille forcément quand on poste des vidéos sur YouTube comme nous, des invités de luxe ; Mister Enzor le fameux créateur de Pause Manga et Le Chef Otaku accompagné de sa spatule force. En somme, le gratin du YouTube manga francophone. Chapeau pour une convention pas si grosse que cela. (Soit dit en passant, faire la queue des dédicaces donne un sacré coup de vieux quand on a passé l’âge d’or du lycée).

Autre curiosité forte appréciable fut une petite exposition, au milieu des stands, grouillants de magnifiques figurines d’une taille assez impressionnante. M’enfin, pour en posséder une pareille, pas de miracle, fallait sortir le portefeuille, pouvoir les contempler l’espace d’un week-end, c’est déjà quelque chose!

Comment ne pas finir par mes coups de cœurs personnels à commencer par Fanélia qui nous présentait des posters et autres dessins d’une superbe qualité. Fanélia… Fanélia…. Ce nom ne nous est pas inconnu à Mangalerie… Et pour cause, trois jours après la convention je réalisais que Fanélia est l’auteure du One Shot La Voie du Talion que nous avions aussi promu l’an dernier lors du tremplin Ki-oon. Je maintiens mon coup de cœur de l’an dernier, L’écaille d’argent était à nouveau présente et leur travail très esthétique et véritablement éreintant m’impressionne toujours. Enfin, mon dernier coup de foudre de la convention est destiné au fanzine Matryoshka où les œuvres vont très prochainement orner mes murs.

En somme, quelques nouveautés sans forcément révolutionner la convention, une évolution permanente se fait tout de même ressentir. Il faudra encore patienter un peu avant que l’Anim‘Est ne devienne une convention phare au niveau national. Mais ce que l’on veut, on l’a : de la bonne humeur, des beaux (et drôles) cosplays, des activités, des chants, des goodies à gogo, des échanges passionnés avec des inconnus et au final… bah c’est tout ce qu’on demande.

Bis Minami











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