On a testé pour vous : Anim’Est à Nancy


Bonjour à tous, cela fait un moment qu’il n’y a pas eu d’article mais promis, nous allons nous rattraper. Aujourd’hui, Mangalerie s’est intéressé à une convention qui a eu lieu fin novembre 2019, elle a pour nom Anim’Est. La plus grande convention de la région Grand Est a inauguré sa 18ème édition qui porte sur le thème de « la Mer ».  De l’association franco-japonaises de Nancy en passant par le stand de Rika IIMORI puis par une interview d’un des présidents de l’association Anim’Est, plongeons dans l’ambiance de la convention !

Logo issu du compte Twitter d’Anim’Est

 

 

Anim’Est, c’est quoi ?

Il était une fois, en 2003, un groupe étudiants de l’Ecole des Mines de Nancy qui a eu la brillante idée de créer une association, Anim’Est, pour en faire une convention dans le but de faire découvrir la culture nippone. Les étudiants de l’école TELECOM Nancy les ont rejoint lors de la seconde édition. Vous l’avez comprit, il s’agit d’une convention qui continue de grandir et n’a pas finit de vous surprendre au point d’être la convention la plus populaire du Grand Est.

Elle propose un large éventail d’activités mais aussi de boutiques ou de créateurs. Depuis quelques années, elle organise le fameux concours de Cosplay.

L’Anim’Est en chiffres

Comme rappelé précédemment, il s’agissait de la 18ème convention en cette année 2019. Il est important de voir plusieurs chiffres à ce sujet pour montrer l’engouement pour cette événement purement « Japan Culture » :

  • Aujourd’hui, plus de 150 étudiants et bénévoles mobilisés pour que les visiteurs passent un excellent moment.
  • Il y a eu, en 2018, plus de 8000 visiteurs sur les deux jours.
  • L’année 2019 a accueilli : 13 intervenants en animation et 6 en culture, 17 boutiques, 47 créateurs, 7 invités prestigieux dont Louis-San ou encore Siphano ainsi que 3 associations de jeux vidéos.

En ce qui concerne les tarifs, les réservations de billets se font pour un jour à 10€ et à 16€ pour deux jours. Pour les billets sur place, ceux-ci sont vendus à 11€ pour un jour et à 17€ pour deux jours. Sachez aussi que les soirées y sont  gratuites. Enfin, pour les enfants de 12 ans, le tarif est à moitié prix.

 

L’Association Franco-Japonaise de Nancy ou l’Art de porter le kimono

 

Photo prise par Mangalerie, bénévoles de l’association franco-japonaise et visiteurs habillés en kimono.

 

Lors de ces deux jours de convention, Mangalerie est allé rencontré l’association Franco-Japonaise de Nancy. Pour vous résumer cette fantastique association, elle a été fondée dans le simple but de nouer les amitiés entre les deux pays. Elle a aussi des liens très proche avec l’autre association Franco-Japonaise à Kanazawa, ville nipponne. Leur présence n’était donc pas anodine puisqu’elle consistait à faire découvrir l’art de porter le kimono. Chaque visiteur pouvait essayer des kimono traditionnels comme mis en avant sur l’image ci-dessus. Pas de panique il y en a pour petits et grands et l’association en propose un large éventail pour tous les goûts.

 

Photo prise par l’Equipe Mangalerie, Aurore, spécialiste en massages japonais et les bracelets inspirés de Kumihimo

 

Et comme si cela ne suffisait pas, l’association proposait également des confections de bracelets similaire au manga kumihimo. Là aussi, il y en avait pour tous les goûts, tout l’univers de manga dans un bracelet. Ces objets sont vendus par Aurore, qui est également spécialiste en massages japonais. Elle propose ses services aussi bien à domicile que dans des entreprises ou des maisons de retraite. Voici son site web : okaeri-anatanosewa.com .

Et voici le site web de l’association franco japonaise de Nancy : https://www.afjnl.org/contact.php

 

Le Stand de Rika Iimori et la dégustation de thé vert

Photo Prise par l’Equipe Mangalerie, Rika Iimori et les variétés de thé vert matcha

Poursuivons dans l’art Japonais si vous le voulez bien. Et pour ce faire, nous avons rencontré Rika Iimori. La raison de sa présence : faire découvrir la culture japonaise par le thé vert. Rika Iimori proposait de déguster du trois sortes de thé vert matcha avec un goût plus ou moins prononcé. Elle propose cette dégustation pour seulement 2 euros.

En dehors de l’Anim’Est, elle propose dans les environs de Paris des ateliers dans sa boutique mais aussi à domicile. Si vous voulez vivre une expérience purement nippone, rendez-vous à Nihoncha Paris ! Pour plus d’informations, le site internet se trouve ici : http://www.nihoncha.paris/ .

Le concours de Cosplay

 

L’Anim’Est ne serait l’Anim’Est sans le concours de Cosplay. Depuis plusieurs années, la convention organise leur propre compétition sur deux catégories de cosplay : en solo ainsi qu’en groupe. De plus, elle a accueilli des phases de qualification pour la Coupe de France de Cosplay. Il y a également un jury composé de 4 personnes dont 3 d’entre eux ont reçu des prix à l’échelle nationale par rapport aux précédentes éditions de la Coupe de France. Chaque Cosplayeur était noté sur deux critères, le premier sur le déguisement et le second sur la prestation. Nous avons été très surpris par l’originalité de l’ensemble des candidats.

 

Voici donc quelques images de plusieurs cosplayeurs :

Photo prise par l’Equipe Mangalerie, Concours de Cosplay en groupe

Photo prise par l’Equipe Mangalerie, Concours de Cosplay en Groupe

 

Zoom sur un des invités VIP : Louis-San

 

Cette année, la convention a accueilli plusieurs invités VIP dont les célèbres youtubeurs Siphano et Louis-San. Nous nous sommes donc intéressés à ce dernier. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il s’agit d’un youtubeur  qui a à son actif plus de 550 000 abonnés et qui publie des vidéos afin de divertir les internautes sur les thèmes japonais la plupart du temps. Il faut savoir également qu’il est franco-japonais. Durant l’édition, il a donc fait plusieurs séances dédicaces et conférences qui ont donné lieu à des questions réponses entre lui et les visiteurs. Mangalerie en a donc profité pour lui poser une question lors d’une de ces conférences sur ce qu’il pense de la culture japonaise.

C’est une question assez large, quand on va pour la première fois au Japon, on voit les bons côtés. Puis quand tu y vas plusieurs fois et c’est là que tu vois au fur et à mesure les mauvais côtés.

 

Si  l’envie vous prend d’aller voir sa chaîne, ça se passe ici : Louis-San .

 

Photo prise par l’Equipe Mangalerie, Conférence de Louis San

Interview d’un des présidents de l’association d’Anim’Est

Pour terminer cet article, nous sommes allé interviewer un des deux présidents de l’association, Lilian qui nous a donné son analyse sur cette édition ainsi que ses envies pour l’année prochaine.

Bonjour, tout d’abord merci d’avoir accepté cet entretien, auriez-vous la gentillesse de vous présenter ?

Bonjour, déjà merci à vous de couvrir l’événement. Pour ma part je m’appelle Lilian, un des deux présidents de l’association. Je suis également étudiant de l’école TELECOM.

Pour ceux qui ne connaissent pas très bien l’association , pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

Le fonctionnement est comme ça, au départ, c’est un groupe d’étudiants de l’Ecole des Mines de Nancy qui a crée la première convention en 2003 et des groupes d’élèves de l’Ecole TELECOM ont rejoint l’association pour former l’Anim’Est.

Quelle analyse tirez-vous de la convention par rapport à l’édition précédente ?

La convention s’améliore d’édition en édition, l’équipe est très performante et nous avons pu avoir l’autorisation d’avoir accès au troisième étage du palais des congrès pour accueillir des animations de jeux vidéos.

Comment sont choisis les présidents de l’association ?

Le choix se fait par le système des élections, ce sont les étudiants des deux écoles qui choisissent le bureau de l’administration.

Comment ça se passe pour les boutiques ou créateurs qui souhaitent devenir exposants ?

Il y a un règlement qui est disponible sur le site Internet de l’Association. Pour devenir exposant, il y a un formulaire à remplir qui est différent pour les boutiques ainsi que les créateurs et sont choisis en fonction du nombre de place. De plus, nous démarchons nous-mêmes pour que d’autres exposants viennent.

Comment sont choisis les invités VIP ?

C’est une très bonne question, c’est tout simplement par l’envie des responsables de l’association. Bien sûr il faut que ça colle avec leurs disponibilités.

Qu’aimeriez-vous voir personnellement l’année prochaine ?

Si  il y a quelque chose que j’aimerais voir c’est sur une partie assez méconnue de la culture japonaise, notamment sur les traditions et l’Histoire du Japon.

 

 

C’est donc sur cette interview que nous achevons la découverte de cette convention qui met avant honorablement la culture japonaise dans toutes sa diversité et Mangalerie tient à saluer particulièrement la mobilisation de toutes ses personnes que ce soit les bénévoles, les présidents, les boutiques, les créateurs et les invités VIP qui donnent toute leur énergie pour continuer à nouer les liens franco-japonais. En attendant, voici une galerie photos prise par l’Equipe de Mangalerie. Prenez soin de vous et de vos proches et restez chez vous !

 

 

Galerie photo :




 

Découvertes manga auto-édition [Japaniort 2019]

JAPANIORT 2019

 

Bonjour tout le monde, ça fait longtemps que je n’ai pas écrit japaniort 2019 affichequelque chose sur mangalerie. Je vais me rattraper avec ce petit laïus sur le festival Japaniort. Pour ceux qui ne savent pas, je fais parti de l’organisation du festival depuis trois ans, c’est une des raisons principales de ma quasi inactivité sur le site d’ailleurs. Dans cet article je reviendrai rapidement sur la convention en elle même, mais surtout sur les quelques mangas auto-édités que j’ai pu découvrir. Je sais qu’il y en avait d’autres et j’aurais aimé pouvoir me les procurer mais le temps m’a manqué pendant l’event, je me rattraperai une autre fois.
L’affiche a été conçue par Degoud c’est un artiste très talentueux Niortais qui confectionne les illustrations selon ses inspirations du moment. Pour celles-ci c’est résolument la culture urbaine qui prédomine, il en ressort une originalité impressionnante !
Pour le bilan du festival, pas moins de 4500 entrées payantes ont été enregistrées, ce qui est beaucoup mieux que l’année passée. Il faut aussi prendre en compte que l’année d’avant le contexte météorologique était rude (36° à l’ombre presque 45° dans la halle), de plus l’effet coupe du monde de football a surement joué (France Argentine dans l’après midi). Du coup, on considère l’édition 2019 comme une grande réussite. Japaniort 2019, c’est pas moins de 4 concerts, une quarantaine d’ateliers, une bonne vingtaines de conférences et mini event sur la scène « radio ». C’est également une trentaine d’associations, des exposants commerciaux et créateurs, ainsi que beaucoup d’illustrateurs/auteurs (plus de 40). Forcément il en ressort énormément de talents et quelques découvertes !
Nous avions invité quelques mangakas, Reno Lemaire en chef de fil avec Romain son cousin qui officie sur son manga Everdark, Nicolas David a répondu présent pour la troisième année consécutive e a présenté son troisième tome de Meckaz. Mickaël Almodovar a dû annuler sa visite car il était malade (Les Torches d’Arkylon). JustLoui est un jeune auteur qui sort de l’EIMA l’école toulousaine, il s’auto édite pour l’instant mais ça changera surement, il nous a animé deux ateliers de dessins mangas et a présenté son dernier travail Red Flower Stories, je reviendrai dessus plus tard. Aerinn a pu venir aussi grâce à la collaboration avec la librairie spécialisée poitevine Tanukie, Aerinn est l’autrice de Chronoctis Express, pour ceux qui ne connaissent pas, jetez vous dessus !

Lugus ou la légende du chaudron de Dagda par Lao

Lugus est un one shot réalisé par Lao, une jeune toulousaine qui ne manque pasLugus Lao japaniort 2019 de savoir faire.
L’histoire nous emmène directement sur une île avec une jeune héroïne qui recherche un chaudron magique. Ce chaudron est issu d’une légende celte et pour moi qui ne suis pas familier avec ces légendes je me retrouve donc dans l’inconnu. On suivra la relation entre notre protagoniste principale et un géant, Lugus, qui est en charge de surveiller les artéfacts magiques. Je suis surpris de voir autant de densité sans qu’il y ait de lourdeur dans ce one shot qui n’a pas tant de pages que ça. Le gros point positif de Lugus c’est clairement la qualité du dessin, l’histoire et la narration sont bien mais nécessiteraient plus de pages pour gagner en puissance. Mais le dessin est vraiment de bonne factures, grosses mention pour les décors ! Le chara design est bon aussi, les personnages sont identifiables et reconnaissables et le méchant a une vrai tête de méchant. Une bonne surprise avec ce one shot !

La boniche des enfers par S.L.C

S.L.C est étudiante à l’EIMA l’école toulousaine de manga, avec son one shot elleJapaniort 2019 SLC La boniche des enfers EIMA s’est fait plaisir ! En prenant comme référence son job étudiant  qui n’est autre que femme de chambre d’hôtel, elle en a fait un shonen bien tripant. Une jeune femme se retrouve à devenir la femme de chambre de satan et doit remettre de l’ordre dans la chambre de cerbère. Bien entendu dans la dite chambre c’est le bazar le plus complet. Elle développera des super pouvoir du rangement et on aura droit à des scènes badass de ménage ! Le WTF mélangé à de réelles compétences de mangaka, car SLC nous a produit un one shot avec plusieurs petites histoires de qualité ! Les dessins sont vraiment bien même si par moments cela manque de précision mais les pages sont bien calibrées et le rendu final est top.

 

Neraka par Olivier Huchet et Julien Stressel

Bon, c’est la découverte qui m’a le moins séduit pour être franc, mais malgré japaniort 2019 Nerakatout il y a du positif dans ce titre.N’étant pas un grand fan de fantasy il me faut du XXL pour me satisfaire, c’est peut-être pour cela que le titre Neraka m’a laissé un peu de marbre. L’histoire entame son début on n’a donc pas encore beaucoup de contenu à se mettre sous la lunette. Mais on s’aperçoit que l’univers étendu imaginé par Olivier Huchet en a sous le coude ! Le dessin de Julien Stressel a quand à lui des irrégularités flagrantes. Les scènes de combats ne sont pas du tout maîtrisées mais ça reste acceptable (dixit celui qui maîtrise le bonhomme bâton). De même pour les scènes vu de haut avec un angle large, on se rend compte d’un travail certain sur une bonne partie des scènes qui rendent très bien d’ailleurs, néanmoins certains détails dénotent complètement, c’est troublant. Pour relativiser, il s’agit ici du premier tome, nous constatons régulièrement des mangas ayant une progression sur les tomes suivant le premier, je suis sûr que Neraka fera de même. Une chose est sûre c’est que je continuerai de les soutenir en achetant les tomes suivants.

The sacred mountain par Medzi-o

The sacred mountain a de quoi attirer beaucoup de lecteurs, en effet, visuellement japaniort 2019 Medzi-o the sacred mountain mangac’est propre, c’est beau et ça a un côté attractif difficile à expliquer. Medzi-o est un jeune auteur qui a fait l’expérience du Japon pour se faire éditer, ce fût un échec mais il en est ressorti assurément grandi et rechargé à bloc !  Ce one shot d’une trentaine de page est donc le projet  (pilot) qu’il a présenté aux éditeurs japonais. L’histoire est assez banal, des jeunes qui revienne se venger d’une sorte de « chef du village » aux allures de gourou de secte. Ils sont étrangement forts, ce qui interpelle à la lecture et mettent à mal le vilain très rapidement. Voilà, l’histoire est beaucoup trop rapide pour être prenante, c’est dommage car même s’il y a des défauts de réalisation, on sent un réel potentiel dans ces héros 100% shonen. L’auteur nous assure vouloir faire une suite, ou reprendre cet univers qui ne demande qu’à être développé et amélioré avec un vrai développement narratif. Bref, encore du budget prévu pour Medzi-o pour son prochain manga, un auteur à suivre de près, en plus il est trop sympa ! Comme les autres auteurs présentés ici d’ailleurs ^^

Les héritiers d’Agïone par Tpiu

Tpiu commence à se faire une petite réputation dans le monde du manga auto Japaniort 2019 Tpiuédité puisque cela fait pas mal d’années qu’elle écume les salons. Après un concours au Japon, elle est suivi par un tanto au Japon qui suit ses progrès et lui confère de précieux conseils afin de se faire éditer au Japon. Elle nous a fait le plaisir de venir à Japaniort cette année et nous avons pu découvrir ses travaux. Outre Le roi des chapeaux, c’est surtout sur le premier chapitre de Les héritiers d’Agïone que j’ai jeté mon dévolu. Cette histoire n’en est qu’au début et c’est probable qu’elle n’aboutisse jamais à une fin car c’est un « petit » projet annexe qu’elle a mis en place sur les réseaux sociaux. En effet elle a lancé tout un tas de questions/sondages et sa communauté a pu participer au « montage » de l’intrigue, à la conception des chara designs et des personnages. C’est donc un manga concept très intéressant que je souhaitais lire en version papier.

Red flower stories par JustLoui

Nous avions déjà sollicité JustLoui l’année dernière pour animer des ateliers, japaniort 2019 Red flower stories Justloui mangacette année encore il a répondu présent. Loui travaillait depuis quelques temps sur un projet d’auto édition qui pourrait également faire office de dossier pour se faire éditer dans une maison d’édition. Il a fait financer son manga via un Ulule qui a été un succès ! C’était donc l’occasion de lire ce manga constitué de plusieurs petites histoires dans le même univers.  Pour être franc je suis un fan de son travail, je savais déjà que je serai conquis d’autant plus que j’ai pu voir pas mal de WIP et ai pu me faire une idée de son univers. On se trouve dans un village aux tonalités africaines. Un côté tribal très présent dans toutes les histoires nous présente des personnages vraiment bien amenés. Le jeune Keli plein de fougue qui découvre le vrai sens de l’art martial local nous plonge dans un rite initiatique et un passage vers l’âge adulte avec beaucoup de réflexion, de sagesse et sans tirer vers le moralisateur. On découvre également Anansi qui est inspiré d’une légende d’Afrique de l’Ouest. La grand mère du village nous rappelle immédiatement Le film d’animation Coco de Disney et son rapport avec les anciens. Vraiment au niveau des thématiques, du récit en lui même ou encore des personnages on a un niveau assez impressionnant. Mais c’est sans compté sur Loui et son niveau de dessin bluffant ! L’anatomie, le dynamisme, les décors etc fourmillent de détails. Vous l’aurez compris n’hésitez pas un seul instant si vous croisez sa route lors d’une convention, jetez vous sur son travail. On reparlera surement de Loui.

GALERIE

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Gé L’Otaku Poitevin

J’ai 40 ans, je lis des mangas et je vous…

Bonjour à tous, j’ai 40 ans
Je lis des mangas et… En fait j’ai pas vraiment 40 ans mais je me voyais mal commencer mon speech en disant « Bonjour à tous… J’ai 38 ans et demi… et je lis des mangas. Ça collerait moins non ? C’est moins vendeur ! Là en disant 40 ans les gens ils se disent encore un mec qui fait sa crise de la quarantaine, retour en enfance tout ça tout ça… Il y a quelque chose qui pourrait interpeller les gens, la crise de la quarantaine par exemple, les gens pourraient imaginer qu’il y a un lien. C’est vrai que ça interroge la crise de la quarantaine, ceux qui n’y sont pas encore s’imagine plein de choses et ceux qui l’ont eu font office d’anciens combattants, en mode je suis l’unique survivant du Battle royale. Du coup si on interpelle avec le titre c’est 50 % du boulot de fait… (attention statistiques fondées sur un échantillon de une personne, MOI). J’en étais où ? Ah c’est vrai j’ai pas commencé ! Tout ça pour vous dire que ce texte est une sorte déversoir, je vais y mettre mes impressions, ce que j’aime, ce que je n’aime pas et d’autres horreurs autours de moi et du manga (non ce n’est pas un égotrip !). Vous, lecteurs, serez les témoins de ce qui me passe par la tête et fini au bout de mes petits doigts dans un cliquetis de clavier d’ordinateur portable bon marché, car oui, je ne suis pas riche. Je vais écrire, non pas une critique, non pas une analyse, mais plutôt un texte qui s’apparente à mes mémoires, lisez le comme si je m’adressais directement à vous.

J’ai 40 ans et je lis des mangas, c’est quoi le problème40 ans kamehameha me direz-vous ? Ben moi ça ne m’en pose aucun ! Mais à priori pas mal de gens qui m’entourent comprennent pas vraiment pourquoi je lis ça. Pourquoi ça m’intéresse alors que c’est un truc de gamin. Vous trouvez que c’est un truc de gamin vous ? C’est quoi qui vous semble « gamin » dans les mangas ? Je vais prendre l’exemple des ninjas,… ça vous fait pas rêver les ninja ? Vous n’avez jamais essayé des techniques de permutation ? Non mais sérieusement, que quelqu’un me dise qu’il n’a jamais essayé de faire un kamehameha ! Allez un peu de courage, j’attends vos com. Plus sérieusement, bien évidemment qu’il y a une majorité de jeunes qui lit les mangas parce que beaucoup de mangas sont faits pour les plus jeunes, le genre qu’on retrouve le plus, le shonen, en fait ce serait plutôt le nekketsu, shonen étant une cible éditoriale, pour les jeunes gens. Pour prendre large 10 à16 ans quoi, donc c’est logique que le grand public ait une représentation du manga plutôt pour les jeunes. Mais la fameuse génération club Dorothée dont je fais partie a une appétence pour ce type de lecture. Si ce n’est la lecture de manga ils auront un côté nostalgique, avec les jeux vidéo ou les mobylettes, ou encore je sais pas quoi. Donc quoi d’anormal que de vouloir lire des mangas à 40 ans ?

CE QUE J’AIME DANS LES MANGAS

40 ans manga Daisuke IgarashiEt puis je vais vous dire ce que j’aime dans les mangas. Dejà, les dessins. Je ne dessine pas, j’ai déjà essayé sincèrement, mais quand je dessine on dirait qu’un gaucher à tenu le crayon avec son pied droit… Franchement c’est dégueulasse ! ça ressemble à rien (un peu comme krilin). Du coup j’adore les mangas qui ont un dessin mortel, de qualité devrais-je dire. Il y en a plein, exemple : berserk vagabond, one punch man, les mangas de Usamaru Furuya ou encore de Daisuke Igarashi… Des fois l’histoire elle est bidon du coup je suis trop blasé quand je lis mon manga, je kiff les planches mais je me dis pourquoi il fait ça ce type ? Et la grognasse elle peut pas se servir de son cerveau un peu ?! Juste du lobe droit ça suffirait… En fait c’est mon côté vieux con ça… Faut que je râle, franchement je suis bon public mais quand un auteur joue trop sur les clichés ça me fout en rogne ! Pareil avec le fan service !

Je vous fais ma définition du fan service, les situations que veulent voir absolument les lecteurs, les jeunes filles ultra naïves à fortes poitrine, les situations ou le perso principal fait tomber toutes les nanas à ses pieds, pour les filles des romances triangulaires à l’eau de rose etc. Du coup si les dessins défoncent tout c’est un vrai plus mais s’il y a une histoire de daube, je laisse très vite tomber. Ça devient une sorte de supplice. C’est comme si tu gagnes des places pour aller au cinéma mais tu dois te taper un film Yougoslave. T’es partagé entre la joie d’avoir une place de ciné gratos et le dégoût du film. Du coup avec l’âge et l’expérience (tu sens le mec qui se la raconte là…) et bien on fait un peu plus attention au scénario du manga, la construction des personnages, la narration, les subtilités dans la mise en forme etc. Donc même si l’histoire elle claque, que c’est passionnant et tout mais que le dessin est moyen, et bien ça passera. Des fois, le dessin il est étrange mais c’est un parti pris. C’est un concept comme dirait les pseudos élites. Et puis on peut parler du dynamisme qu’on retrouve dans les mangas. C’est immersif, ça bouge, on se croirait dans un film. Ça ! C’est ce qui fait que le manga marche si bien en France. C’est ce qui fait aussi qu’à 40 ans je ne me lasse pas d’en lire. La petite guéguerre BD franco-belge VS manga qu’on peut entendre par les fans extrémistes. « Le manga ça se lit à l’envers c’est pas de la BD, on comprend rien, c’est violent » (fallait bien la placer celle-là). Et de l’autre côté (voix de bouffon qui mut) « tu délire Maïkeule ! LA BD c’est tout pourri , t’as que 40 page par tome c’est l’arnaque. Et puis t’as vu les super pouvoir qu’il y a dans les mangas, il y a pas ça avec tes trucs ». BREF des arguments de personnes limitées cognitivement. Il faut s’ouvrir les gens et ne pas cracher sur les kiffs des autres bordel !!

Calmons nous, ce que j’aime dans les mangas aussi c’est les thématiques plus sérieuses, plus mûres on va dire, il y a d’excellentes critiques sociales, il y a des choses assez complexes à comprendre parce qu’au Japon il y a des données qu’on n’a pas en France. La fameuse pression sociétale, les problèmes de relation sociales entre les japonais, enfin plein de choses comme ça. Mais c’est aussi ce qui fait la richesse des mangas c’est qu’on peut se retrouver avec une vraie photographie de la société nippone à travers le coup de crayon de l’auteur. Un artiste comme Inio Asano fait des titres géniaux en incluant ces éléments que je viens de vous citer. Dans un style un peu différent Usamaru Furuya, lui cherchera à gratter les difficultés psychologiques des japonais. Tout ça me fascine mais en même temps ce que j’adore aussi, c’est des bons gros mangas bien badasses, avec de la baston, le pouvoir de l’amitié et les trucs débiles à prendre au 8 ème degré ! Je pense que mon côté un peu débile je le dois à un dessin animé qui passait à l’époque : Le collège fou fou fou…J’ai perdu 10 point de QI avec ça moi. Il m’a fallu une rééducation longue et difficile pour récupérer un niveau correct. Il m’en reste un peu d’ailleurs, si vous me voyez taper des poses chelous dans la rue ou au travail, vous demandez pas ce qui m’arrive ! C’est juste une réminiscence !

40 ans manga wtfAutre chose qu’on peut trouver dans les mangas et au Japon en général, c’est le What the Fuck. Le WTF japonais est réputé pour être le plus déjanté au monde, les publicités, les jeux TV et les mangas. Je vous en cite un, Ladyboy VS Yakuza. Une histoire génialement folle de vengeance d’un boss yakuza qui va enlever, mettre dans un coma artificiel, changer le sexe de son garde du corps qui s’est tapé sa femme. Rien que ça… Et c’est pas tout, il le met dans une île où il a pris le soin d’y placer les plus grands criminels sexuels du Japon qui auront le droit à la liberté s’ils arrivent à le violer… Oui on en est là, c’est dinguissime. C’est du WTF japonais et Akata (la maison d’édition qui le publie) l’a compris, il y a du public pour ces lectures. Du coup ils ont créé une collection dédiée, la collection WTF.

Un aspect qui me passionne dans les mangas malgré mon âge avancé, c’est la capacité des mangakas à se servir des anciens récits pour leurs histoires. Que ce soit des récits mythologiques traditionnels japonais ou plus occidentaux, ce vivier rend les scénarios riches et diversifiés. Le meilleur exemple pour les gens de ma génération c’est Saint Seyia (Les Chevaliers du zodiaque), on réinterprète la mythologie grecque, nordique ou encore les constellations. Là, on s’aperçoit sous quelle forme cela peut être fait. Dans un autre grand manga, Naruto pour le citer, l’auteur s’est servi de légendes japonaises, le renard à neuf queues, Izanagi, Izanami, Orochimaru est vaincu par le susanoo de Sasuke, le trio Jiraya/Tsunade/orochimaru et bien d’autres encore. On a ici une mise en lumière de légendes japonaises pour le jeune public japonais et pour nous, occidentaux, une vulgarisation de ces comptes.

Un autre manga, bien moins connu va reprendre des légendes et mythes du monde entier, il s’agit de Saru de Daïsuke Igarashi, lutte contre le bien et le mal, réinterprétations d’anciens écrits… Ce manga a vraiment une atmosphère particulière et un dessin de toute beauté.

40 ans manga sportLes mangas de sport, j’adore ce style de manga, étant un ancien sportif de bas niveau je me projette corps et âme dans ces lectures. Même s’ils ne font pas preuve d’originalité dans leur traitement et scénario, je ne peut pas m’empêcher de me projeter quand je lis ces mangas. Quand je lis (relis) Slam Dunk, je pousse quand le héros saute, j’ai les sensations du ballon dans la main quand ils dribblent, j’entends les sons des chaussures des impacts du ballon qui rebondit etc. Quand je lis un manga sur le sumo, pareil ! Je pousse, je retiens ma respiration, je suis content quand le combat se finit bien. Je ne fais pas que lire, je vis l’histoire et les mangas de sports me procurent quasiment tous ces sensations.

AVEC QUI JE PARLE DE MANGA

Un jour je me suis dit je vais démontrer à mes collègues de travail 40 ans librairie mangaque le manga est rentré dans la culture populaire. Je me suis dit je vais faire une enquête ! Oui je sais j’ai des lubies étranges. Je vais leur demander de me donner 3 noms de mangas. Je pensais vraiment que les jeunes ça leur ne poserait pas de problèmes. Et bien je me suis mis le doigt dans l’œil jusqu’à l’épaule ! Il y en a pleins, je vous assure ça fait beaucoup jusqu’à l’épaule ! Ils ne pouvaient pas m’en dire un ! J’ai eu envie de leur mettre mon épaule dans la tronche, mais je me suis dit : « Gé ! du calme… Ils sont jeunes ils ne se rendent pas compte qu’ils en connaissent forcément. » Alors je leur donne un ou deux exemple. « Tu sais dragon ball, tu connais dragon ball ? » et là ils me sortent : « Ahhhhh, Dragoooooon Ballllllll ! » Oui Dragon ball. « Fallait me le dire que c’était un manga !! » Je leur dis «  Mais Jeune ! (oui je les appelle jeune, c’est mon devoir de vieux 😉 )Tu sors d’où !? OK à Poitiers c’est pas une grande ville et aux alentours il y a pas mal de campagne, mais on a la télé depuis pas mal de temps ! On a même internet ! »

L’internet, merci l’internet, du coup c’est vrai que je parle souvent de manga avec des gens d’internet, forum, réseaux sociaux etc. Du coup c’est un peu comme ça que j’ai commencer à écrire des chroniques sur internet, pour parler de manga. Et vu que j’aime bien donner mon avis, ça m’a permis de le faire, de manière très maladroite au début, mais de fil en aiguille j’y ai vraiment pris goût et développé ma plume (mon clavier). Ça m’a permis de faire connaissance avec des gens super sympas, intéressants et pour certains très chiants et arrogants mais au moins j’ai pu parler, échanger, apprendre ou découvrir pleins d’aspects différents du manga grâce à ces personnes.C’est bien mais c’est chiant de parler avec des gens éloignés du coup lorsqu’il y a des festivals, de temps en temps je peux rencontrer des personnes de l’internet en vrai, des rencontres parfois fugaces ou parfois un peu plus longues permettant d’échanger un peu plus.
L’avantage de ne pas avoir changer de région tout au long de sa vie, c’est que tu connais des gens depuis très longtemps. Et eux aussi ont grandi avec les mangas donc on a très souvent des discussions autours de nos BD qui se lisent à l’envers. Quand l’un file un coup de main pour repeindre une pièce, on en place une sur quelle série commencer, si ce manga vaut le coup etc. Donc les vieux potes ça reste une valeur sûre, même si certains ont des goûts douteux ou ont des manies avec leurs séries ou mangas, on peut toujours se retrouver et causer manga.

Parfois, il y a des gars que je rencontre qui me jugent quand je dis que je kiffe les mangas. En général, je change de mode. Je me mets en mode argumentation/diplomatie niveau expert et je commence à lui expliquer deux ou trois éléments de compréhensions pour lui faire rentrer dans sa cervelle. Parfois l’entrée est un peu étroite donc faut insister un peu mais très souvent son point de vue change et il repart avec une liste de mangas à tester.

EN CONVENTION

40 ans convention mangaVous connaissez les conventions mangas, Japon, ces trucs ou les gens vont déguisés en Naruto ou en écolière en mini jupe (quoi des clichés ?). Et bien j’ai découvert assez tardivement cet univers. Mais j’aime y aller, au-delà de l’odeur de l’argent, parce que les motivations des organisateurs sont assez souvent orientés dollars, on ressent la passion de ceux qui viennent. Que ce soit les visiteurs ou les exposants, dans l’ensemble l’amour de ces univers y est présent et ça permet de rencontrer d’autres fans venant d’horizons très différents.

Des fois il peut m’arriver de m’enflammer en parlant à un jeune, et là, la gueule des jeunes quand je leur parle de manga et que j’aborde les problèmes de démographie au Japon causés par un dysfonctionnement des interactions sociales traité par la plupart des mangakas ! (Les gars timides quoi ?). J’avoue ils doivent me prendre pour un taré, mais rappelez-vous ils m’en reste un peu (Kimengumi syndrom). Du coup j’ai pu rencontrer des gens pas très loin de chez moi qui organisent une convention tous les ans. Maintenant je fais parti de l’organisation d’un festival associatif, ça me permet d’apporter ma pierre à l’édifice et d’apporter mon expérience et mes goûts dans cet événement.

Quand je fais mes emplettes dans le rayon manga, parfois je sens des regards insistants sur moi. Je regarde et je vois des jeunes qui remettent leur nez dans le manga qu’ils lisent. Ils doivent se dire qu’est ce qu’il fout là lui. Du coup, vu que j’aime bien parler, parfois je les aborde, ça me fait rire, sont trop mal à l’aise. Je leur dis « vous lisez quoi les jeunes ? » Je fais mon Pascal Le grand frère, je leur donne deux ou trois pistes pour varier leurs lectures, ils me parlent de titres qui ne m’inspirent pas forcément au premier abord. On échange quoi ! C’est ça que j’aime bien aussi, pouvoir parler de ce que je veux à qui je veux et le manga peut le permettre.

 

Pour finir,

j’ai 40 ans,

je lis des mangas…….

Et je vous …..

Incite à faire de même. MERCI à vous pour avoir lu ces quelques mots sur ma life !

Gé L’Otaku Poitevin

 

Concours Sama Awards

Sommet Trump-Kim, vers une paix durable ?

Depuis la Guerre de Corée en 1950, les Américains et les Nord-Coréens se sont considérés comme des ennemis jurés, les dirigeants se sont succédé d’années en années mais le conflit est resté similaire et c’est même aggravé. En ce mois de Juin 2018, la première rencontre de l’histoire à Singapour entre le président américain, Donald Trump, et le dirigeant Nord-Coréen, Kim Jong Un, est  le début d’une avancée vers une probable paix dans le monde. Quel sera l’impact mondial à l’issue de cette rencontre ? Marquera-t-il la fin du conflit qui règne entre les deux pays depuis des décennies ?

 

La Guerre de Corée, le début d’un conflit permanent.

Pour nous situer de manière précise dans l’histoire, nous allons d’abord recentrer cet évènement par sa date. La Guerre de Corée a commencé en 1950 et s’est terminée en 1953, elle opposa les soldats Nord-Coréens qui furent soutenus par l’URSS, et les soldats Sud-Coréens, aidés par les Etats-Unis. La péninsule coréenne, jusqu’alors sous occupation Japonaise fut scindée en deux. Le leader Sud-Coréen de cette époque, Syngman Rhee, proclama la République de Corée, l’actuelle Corée du Sud, quant à la partie Nord, des élections ont eu lieu et ont donné les pleins pouvoirs à Kim-IL Sung et proclama la République démocratique populaire de Corée. Pendant la Guerre, les Américains ont fortement repoussé les soldats Nord-Coréen et ont bombardé tout le territoire. Les deux peuples de Corée firent construire une ligne de démarcation entre les deux pays. C’est alors que le début d’un conflit durable entre la République Démocratique Populaire de Corée et les Etats Unis.

 

Soldats de la République Populaire Démocratique de Corée pendant la Guerre

Voici une vidéo résumant la Guerre de Corée :

Etats-Unis/Corée du Nord, des pays fâchés durablement

Depuis la Guerre de Corée, les deux pays sont restés fâchés et ceci, pendant un demi-siècle. Lors de l’arrivée de Kim Jong Il au pouvoir, le leader suprême Nord Coréen décida de mettre au point un programme nucléaire. Ce programme nucléaire fut lancé dans le seul but de se venger de son ennemi de toujours, les Etats-Unis. Les Américains ont découvert les manigances des Nord-Coréens et réclamèrent l’abandon du développement du programme nucléaire sous-peine de représailles. Le dirigeant suprême Nord-Coréen meurt en 1972 et laissa son fils, Kim Jong Il reprendre le pouvoir du pays Communiste. Vers les années 20000, le président actuel des USA, Bill Clinton fit un succès diplomatique en rencontrant le leader communiste,Kim Jong Il par rapport à la libération de deux américaines prisonnières dans des camps de travail dans les campagnes Nord-Coréenne .  Alors que Clinton avait réussi à apaiser les tensions, son successeur, George Bush n’a fait que geler ces relations en qualifiant la Corée du Nord « l’axe du mal. La dictature Nord Coréenne continua malgré tout son programme nucléaire afin de mettre au point une bombe H. En 2011, le dictateur, Kim Jong Il meurt et laissa sa place au leader actuel Kim-Jong Un. Ce dernier a multiplié les essais nucléaires et n’a cessé de menacer les Etats Unis de lâcher la bombe Nucléaire sur la première Puissance Mondiale.

Rencontre entre Kim Jong-Il et Bill Clinton ( 2000)

Essai Nucléaire en présence de Kim Jong Un

 

Rencontre Kim Jong Un/ Donald Trump, des dirigeants fâchés réconciliés.

 

L’année dernière, Kim Jong Un poursuivit ses essais nucléaires qui ne plaisait guère à Donald Trump, l’actuel dirigeant Américain. Les deux dirigeants ne cessent de livrer une guerre de mots; « rocket man », « gâteux américain dérangé »; bref, une guerre qui fut prise au sérieux puisque le leader suprême Nord-Coréen menaça de tirer des missiles sur l’île de Guam, une île Américaine située près de la péninsule Coréenne. Cependant, un début d’entente interposé eut lieu lors des JO d’Hiver en Corée du Sud à PyeongChang où Trump félicitait Kim Jong Un d’avoir fait participer la République Populaire Démocratique de Corée à cet évènement. Le 27 avril 2018, le leader suprême et le dirigeant Coréen se sont rencontrés Moon Jae In à PanmunJom, ville qui sépare les deux Corées, afin de parler de la dénucléarisation de la péninsule Coréenne et d’un traité de paix entre les deux pays. Ensuite, la Corée Du Nord fit un grand pas en avant vers la paix en organisant avec les Etats-Unis un sommet à Singapour le 12 Juin 2018. Kim Jong Un et Donald Trump se sont rencontrés et en échangeant une poignée de main historique. Les deux hommes ont parlé d’un possible Traité de Paix ainsi que l’arrêt de la programmation Nucléaire de la Corée du Nord.

Rencontre historique entre Kim Jong Un ( à gauche) et Moon Jae In ( à droite) à PanmunJom, le 27 avril 2018

Rencontre historique entre Kim Jong Un (à gauche) et Donald Trump (à droite) à Singapour, 12 juin 2018

 

Ainsi, ces tensions si vive qui habitait les relations américano-coréennes ont permis, grâce à cette rencontre,  de faire grand effort historique pour la paix dans le monde et entamer petit à petit la dénucléarisation de la péninsule Coréenne avec la venue de Mike Pompeo en Corée du Nord très prochainement.

Sources : Franceinfo.fr / rfi.fr/wikipédia.fr

The Promised neverland, un manga double face

Nom du manga : The Promised NeverlandThe promised neverland, manga kaze, posuka demisu

Auteur : Scénario : Kaiu Shirai. Dessin : Posuka Demisu

Genres : Fantastique/Suspense

Nombre de tome : jp en cours 8 tomes, fr 1tome

Nombres de pages : environ 180 par tome

Année de parution : Jp 2016, Fr 2018

Editeur : Kaze

Minisite : ici

 

L’histoire de The Promised Neverland

The promised neverland, manga kaze, posuka demisuEmma est une jeune orpheline de 11 ans, elle a toujours vécu dans un orphelinat (Grace field house) dirigé par celle que tous les enfants appelle maman. Ils sont heureux, ils ont de quoi manger, de quoi dormir, on leur inculque de bonnes manières et une éducation rigoureuse. Emma fait partie des plus âgés de l’orphelinat ainsi que Ray et Norman. Ils découvriront l’abominable réalité se cachant derrière cette façade pleine d’amour et de compassion, l’orphelinat n’a que pour but de préparer de la viande pour des démons, c’est un garde manger ! A partir de cette découverte et se sachant les prochains sur la liste, Emma, Norman et Ray devront mettre au point une stratégie afin d’organiser la fuite des enfants de l’orphelinat, ce n’est pas une mince affaire lorsqu’on sait de quoi « maman » est capable.

Un manga bicéphale

Le terme bicéphale est utilisé ici pour exprimer un double sentiment The promised neverland, manga kaze, posuka demisuressenti pendant la lecture. En effet tout commence dès que nous avons le manga dans les mains. Kaze a eu une idée il y a quelques mois, celle de faire des jaquettes alternatives réalisées par des artistes français connus . On oublie donc la jaquette originale et on découvre le style de dessin de Benjamin Lacombe avec sa mélancolie significative sur les faciès des protagonistes. Heureusement pour le public que Kaze a laissé le choix de la couverture et on trouve de l’autre côté l’illustration prévue initialement.

Lorsqu’on lit l’histoire, on retrouve clairement deux émotions pendant la lecture de The Promised Neverland, la joie sur le tout début de l’histoire avec une tonalité clairement optimiste tant sur la représentation graphique que dans l’histoire, on observe des sourires à tout va, de

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l’énergie à revendre typique des enfants en bonne santé et bien dans leurs baskets. On peut toutefois avoir quelques éléments nous donnant des indices sur un éventuel changement de ton, leur manière d’étudier, les barrières… Très rapidement la deuxième émotion vient nous percuter frontalement avec un sentiment d’effroi. La découverte de la réalité (une partie de la réalité à vrai dire) par Emma et Norman vient tout remettre en question, leur vie joyeuse tombe littéralement dans le mensonge et l’horreur. Les auteurs nous transmettent parfaitement leur intention, surprendre le lecteur. L’ascenseur émotionnel, c’est en partie ce procédé qui est utilisé pour nous tenir en haleine. On commence dans la joie et les sentiments positifs, les quelques éléments qui nous interrogent font effet de grains de sable dans les rouages. Entre chaque élément la joie reprend le dessus, une sorte de yoyo émotionnel est mis en place jusqu’à la scène qui fait tout pencher dans le pessimisme et l’horreur. Une video de Pacha nous décortique bien cette construction scénaristique.

 

On se retrouve avec des protagonistes très doués, intelligents, vif d’esprits, le dessus du panier quoi !The promised neverland, manga kaze, posuka demisu Il leur faudra bien toutes ces qualités pour essayer de déjouer la vigilance de maman et organiser l’évasion des enfants. Ils pensent à beaucoup d’éléments au niveau matériel, au niveau stratégie et anticipation des actions des gardiens, mais il y a un hic. Maman excelle dans la stratégie elle aussi, et de plus, elle a des atouts que les enfants ignorent en plus d’avoir un ascendant « hiérarchique » sur eux. Les enfants sont donc très doués, mais il ne faut pas oublier que ce ne sont que des enfants malgré tout le talent qu’ils peuvent avoir. Nos héros se retrouvent donc confrontés à une chose dont ils ne peuvent se détacher, leur conditions d’enfant (du moins dans le tome 1).

En sentiment de déjà vu

Très rapidement dans la lecture du tome 1 une impression nous prend, on se dit qu’il y a un « quelque chose » de déjà vu. Dans beaucoup de manga « shonen » il y a énormément d’inspiration de la part de quasiment tous les auteurs, il n’y a rien de nouveau à trouver qu’une oeuvre s’est inspirée d’une autre. Là, cela nous laisse un sentiment différent, on se retrouve assez rapidement à assister à des échanges ressemblant à une partie d’échec. Un certain manga nommé Death note possède une narration dans ce style, sauf que dans The Promised neverland ça marche un peu moins bien (du moins dans le tome 1). Les longues séquences de dialogue mettent à mal le rythme de lecture en le ralentissant beaucoup trop. Il ne s’agit que du premier tome, certains défauts ont peut être été améliorés par la suite, ou ils font partie intégralement de la construction de l’histoire…

The promised neverland, manga kaze, posuka demisuEn définitive, The Promised neverland reste une lecture de qualité très rafraîchissante, il sait nous tenir en haleine et la suite de l’histoire nous dira si les premières impressions se vérifie. Kaze a eu la bonne idée de nous prévoir cinq tomes en 2018, ce qui fait un rythme de parution très élevé. Cela permettra de maintenir une hype autour de ce titre qui s’annonce déjà comme un best seller. Les rumeurs parlent aussi d’une adaptation animée, mais cela n’a rien d’officiel au moment ou j’écris ces lignes.

 

L’Otaku Poitevin