Toulouse Manga : une école pas comme les autres

Toulouse Manga école loisir manga

Nous allons vous parler d’une école située à Toulouse, Toulouse Manga est une école qui permet au public accueilli d’apprendre les bases du manga. Ce qui est intéressant c’est qu’elle dispense également des cours de japonais, de coréen, de dessins et colorisation, dans un cursus tout le long de l’année, mais aussi avec des stages.
Nous avons conversé avec Maylis qui travaille dans cette école comme directrice adjointe et enseigne également le manga, elle nous a permis de mieux comprendre leur fonctionnement.

Mangalerie : Toulouse manga est-il en lien avec l’EIMA ou est-ce que c’est une école « loisir » ? Pourriez-vous me dire la différence entre les deux ?

Maylis : Toulouse Manga est bien une école de loisirs. Ceci dit, Toulouse Manga est liée à l’EIMA pour deux raisons :  -La 1ère, elles ont été créées par la même personne, Mme Claire PÉLIER.
-L
a 2ème, c’est qu’à la suite de nombreuses demandes de la part des élèves de Toulouse Manga, Mme Pélier s’est penchée sur la création d’une structure supérieure formant au métier de mangaka.

Mangalerie : Merci, et avez-vous eu plus de demande à Toulouse manga depuis l’ouverture de l’EIMA ? D’ailleurs combien avez-vous d’étudiants ? Et comment fonctionne votre école ? Il y a des cours tous les jours ou c’est uniquement les mercredis comme pourraient être les activités sportives (qui ne sont d’ailleurs pas que le mercredi ^^)?

Maylis : Concernant le nombre d’élèves, nous en avons environToulouse Manga école loisir manga et cours de Coréen 250 cette année, toutes matières confondues (manga, dessin, colorisation digitale, japonais et coréen). Nous n’avons pas particulièrement plus de demandes maintenant que l’EIMA est ouverte. En revanche nous avons certains élèves qui entrent à Toulouse Manga en vue de préparer leur stage de sélection, passage obligatoire avant d’entrer à l’EIMA. Nos cours se déroulent du lundi au samedi (mercredi et samedi étant les journées les plus chargées). Les élèves s’inscrivent sur le créneau de leur choix, ce qui nous permet de créer des groupes de 10 à 12 élèves max. Ils se retrouvent chaque semaine, sauf en périodes de vacances scolaires. Les plus motivés d’entre eux peuvent donc avoir jusqu’à 9h de cours hebdomadaires s’ils souscrivent à toutes les matières.

Mangalerie : Ça fait du monde ça ^^ ! J’ai vu qu’il y avait des niveaux (1ere année, 2eme…) un nouvel élève peut-il commencer directement en 2eme année avec un bon niveau ?

Maylis : Ça nous arrive d’accueillir des élèves directement en 2e année, oui. Généralement, pour le manga, on vérifie ses connaissances en scénarisation, découpage et séquençage afin de nous assurer qu’il a déjà certaines bases. Sinon, et si le niveau en dessin nous paraît suffisant, on propose d’effectuer l’un de nos stages pendant les vacances scolaires, afin de mettre les bases de manga à jour et pouvoir passer directement en 2e année. En japonais, on propose à l’élève un petit test de langue, toujours dans le but de vérifier si les bases ont été acquises, et on avise en fonction.
Nous n’avons pas eu le cas en dessin et en coréen pour le moment. Il n’y a pas de niveaux en colorisation digitale, le professeur s’adapte en fonction de chacun.

Mangalerie : Est-ce que vous êtes complet ou votre capacité d’accueil est pleine ? Quel est l’âge moyen des élèves ?

Maylis : Nous ne sommes pas tout à fait complets, certains cours peuvent encore accueillir de nouveaux arrivants. Et en plus de cela, nous avons créé 2 nouveaux créneaux (en manga et en japonais) qui n’ont pas encore le nombre de participants requis pour être ouverts. Avis aux amateurs !
Quant à l’âge moyen, nous tournons autour des 18-20 ans pour la majorité. (Les cours de manga commencent à partir de 10 ans, les cours de japonais et de dessin à partir de 12 ans, les cours de coréen et de colorisation digitale à partir de 14 ans – pas de limite supérieure d’âge).

Mangalerie : Organisez-vous des événements autour du Toulouse Manga école loisir mangamanga ? Expo, salon, concours, interventions dans des centre socio-culturels… Faites-vous (les élèves) des productions mangas ? Le but est d’apprendre les bases mais j’imagine que les élèves se penchent déjà sur leur création.

Maylis : Nous n’organisons pas d’événements manga (hormis des portes ouvertes dans notre structure) mais nous participons à des salons (PAGS, TGS, TGS Springbreak, Hero Festival, PGS -1ère édition cette année-, Festival d’Angoulême, Made In Asia, Salon du livre de Pechbonnieu). Les salons les plus éloignés de la région sont généralement prévus pour promouvoir l’EIMA mais nous rencontrons toujours un intérêt de la part du public pour Toulouse Manga. Par exemple, une élève belge est venue en stage à Toulouse Manga après nous avoir rencontré sur le salon Made In Asia de Bruxelles. Très souvent, nous proposons des ateliers d’initiation à l’encrage pendant ces salons, cela permet de montrer plus concrètement le type de cours que nous pouvons proposer et le public est toujours très intéressé ! Nous effectuons également des interventions en milieu scolaire ou parfois en colonie de vacances, à la demande des organisateurs.

Les élèves produisent des mangas, oui ! Et c’est le but !

Toulouse Manga école loisir manga

Planche réalisée par Lisa 13 ans

Notre programme, même s’il s’agit d’une école de loisirs, est bâti sur 3 ans, avec un pourcentage d’enseignement théorique decrescendo permettant de laisser place à la pratique. La 3e année, et les années suivantes (pour ceux qui nous aiment beaucoup !), sont essentiellement axées sur la production de one-shot (histoires courtes – 8 à 24p – finies). Nous avions sortis un fanzine (magazine fait par des fan – non professionnel donc) pour présenter le meilleur de leurs travaux, que nous vendons en salon. J’espère pouvoir en sortir un 2e cette année. Ceci dit, un rythme régulier de parution est difficile à tenir : tous nos élèves sont occupés par les études ou emplois en dehors de nos cours, et créer un manga de A à Z prend du temps.

Mangalerie : Que souhaiteriez-vous dire aux personnes qui hésitent à prendre des cours ?

Maylis : Et concernant ce que je pourrais dire aux personnes qui hésitent à prendre des cours chez nous : nous proposons systématiquement un cours d’essai (sous réserve d’être inscrit – un bulletin d’inscription à remplir et 30€ de frais de gestion) à la suite duquel les gens sont libres de partir ou de rester. Nous savons qu’un engagement peut faire hésiter, c’est pourquoi nous proposons plusieurs formules, en fonction des envies et des bourses de chacun : cours d’1h ou de 2h, hebdomadaires ou mensuels, collectifs ou particuliers, en formules annuelle, trimestrielle ou cours unique, et même des cours en ligne pour les plus éloignés ou les plus timides !
Au-delà de tout ça, Toulouse Manga, c’est une grande famille où tous sont les bienvenus et où tous sont réunis par une même passion ou un même intérêt. C’est une grande famille qui peut s’adapter à chacun de ses membres. C’est une grande famille où il est facile de se sentir à l’aise, tellement à l’aise qu’il arrive fréquemment que les cours se transforment en grands repas !

 

Merci à Maylis pour avoir répondu à nos questions, nous mettons ci dessous les moyens de suivre et contacter Toulouse Manga :

facebook de Toulouse Manga

Site de Toulouse Manga

L’Otaku Poitevin

Une réflexion au sujet de « Toulouse Manga : une école pas comme les autres »

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