Shirayuki aux cheveux rouges [critique]

Shirayuki aux cheveux rouges

Shirayuki

Titre : Shirayuki aux cheveux rouges

Titre alternatif : Akagami no shirayukihime

Auteur : Sorata Akizuki

Cible éditoriale : shojo

Genres : Comédie, fantaisie, romance

Éditeur (fr.) :  Kana

Statut : En cours (11 volumes)






Shirayuki aux cheveux rouges est un shojo écrit et illustré par Sorata Akizuki dont l’histoire se déroule au Moyen-âge.

Synopsis :

Shirayuki aux cheveux rouges

Shirayuki et le prince Zen

Shirayuki est une jeune roturière possédant un bien rare et précieux: des cheveux rouges. Cette particularité attire l’attention du prince peu scrupuleux Raji. Refusant de devenir sa concubine, elle décide de s’enfuir de chez elle. Elle croise sur son chemin le prince Zen qui l’invite dans son château après quelques péripéties. Et oui, il semblerait que le prince ait un petit faible pour la demoiselle…Shirayuki  accepte son invitation visiblement sous le charme de ce beau prince. Par honneur, elle refuse de rester éternellement une invitée et décide donc de devenir pharmacienne. Elle commence ainsi un apprentissage au château.



Critique :

Shirayuki aux cheveux rouges

Petite référence à Blanche-Neige

Au début de ma lecture, je me réjouissais d’avoir un shojo basé au Moyen-âge et non dans un lycée comme on en voit tant…Malheureusement, mes espoirs furent vite déçus tant l’histoire est clichée.

Zen est le modèle typique du prince charmant. Il est mystérieux, beau, poli, respectueux. Niveau originalité, je lui mets donc un beau zéro…Shirayuki, c’est la fille aux cheveux rouges, celle poursuivie par le destin. Elle possède une volonté propre, ce qui la poussera à devenir apprentie pharmacienne et elle est mieux développée que la majorité des héroïnes de romance shojo. Néanmoins, elle se fait tout  le temps sauver par Zen (bandits, voleurs, etc.). Parfois, elle lui rend la pareille en le soignant comme le ferait une bonne épouse (hum !!!). Quant aux personnages secondaires, ils remplissent leurs rôles. Que se soit Mitsuhide, le garde du corps au conseil judicieux, Ryû, le gosse pharmacien ou encore Kiki, la garde du corps. D’ailleurs, la présence de nombreuses femmes dans des rôles plutôt « masculins » est un bon point. Par contre, l’un des personnages, Obi, est passablement raté. Il s’agit d’un ex-assassin qui décide de servir sous le prince Zen. Or, le manga possède avant tout une l’ambiance bon enfant. Cela ne se prête pas du tout pour une personne liée aux meurtres. On sent comme une sorte d’anachronisme, quelque chose qui n’aurait pas sa place. Niveau scénario, on aurait pu espérer mieux. Le côté tragique du destin de Shirayuki, dont les cheveux sont l’objet de toutes les convoitises, n’est pas assez exploité. Les divers aventures que traversent le couple sont fades et peu intéressantes. On s’en lassent vite. Or, le manga fait actuellement onze volumes, trop pour un scénario si faible. Il  est cependant quelques peu sauvé par une mignonne histoire d’amour bien développée, notamment les sentiments des deux protagonistes. Le premier baiser ne met pas dix ans à venir (spécial dédicace à Nisekoï) mais ne va pas trop vite en besogne non-plus.  Mais si il y a bien une chose de qualité dans ce manga, c’est bien son graphisme sublime ! Les décors et les vêtements sont très bien réalisés et c’est un vrai régale pour les yeux.

En conclusion, Shirayuki aux cheveux rouges est avant tout un shojo très classique. Son ambiance est bon enfant, contrairement à ce qu’on pourrait penser en lisant son synopsis. Il ne brille ni par son scénario ni vraiment par ses personnages. Ces défauts sont quelque peu rattrapés par un excellent graphisme. Son univers moyenâgeux change agréablement des lycées, mais le concept n’est pas assez exploité. Je le conseille donc aux fans  de romance shojo, de contes de fées, de princes charmants et surtout à ceux qui désirent lire un manga sans prise de tête.

Et voici la vidéo de promotion du manga :

Quelques images :

Shirayuki aux cheveux rouges

Shirayuki et Zen

Shirayuki aux cheveux rouges

Tristesse

Path

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