Mémoires d’une Geisha [critique]

Mémoire d'une geishaNom : Mémoires d’une geisha

Réalisateur : Rob Marshall

Tiré du roman : Geisha » d’Arthur Golden.

Année : 2005

Genres : drame, romance







Synopsis :

A l’aube de la seconde guerre mondiale, tout commence mal pour Chiyo. Vendue par son père, séparée de sa sœur Satsu, voilà notre petite fille sous les ordres de la tenancière d’une maison de geisha. Oui, pas terrible comme départ dans la vie…. Mais ce n’est pas tout ! Elle est en plus confrontée à l’hostilité de l’une des geishas vedettes, Hatsumomo, qui parvient à la faire reléguer au rang de simple servante notre jeune demoiselle. Alors qu’elle ne croit plus en grand chose de sa malheureuse existence, Chiyo croise un homme de la haute société, Iwamura Ken, le président d’une entreprise d’électricité. Et là, c’est le coup de foudre. Elle se jure de se rapprocher de lui. Ainsi, Devenir une geisha devient pour notre miss la méthode idéale pour atteindre l’élu de son cœur…

Critique :

Que dire de ce film, il est juste beau. Ouais un seul mot, une seule syllabe, mais c’est vraiment ma première impression à la fin du film. « Beau ». Et pas Kawaï par pitié, c’est bien plus profond que ça !

Certes, on peut encore reprocher les meurs d’une production hollywoodienne, ou aussi regretter que les voix originales soient en anglais et non en japonais (Clint Easwood dans Lettres d’Iwo Jima a tourné son film en japonais, respect monsieur !).  On peut se plaindre encore à ce long métrage d’être filmé à l’occidentale alors qu’il ne veut que présenter la culture japonaise. Parfois maladroitement, étant donné que c’est un américain qui est à la manette du film.

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Car oui, si vous voulez en apprendre sur les Geishas vous allez être servi. Je ne le savais pas moi même, mais une Geisha est une véritable artiste dans des domaines bien différents; calligraphie, musique en passant par la danse ou encore la cérémonie du thé. Hélas, c’est un monde entretenant un lien étroit avec la prostitution et notre héroïne l’apprendra bien à ses dépends…

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Il paraît que certains décors ont été réalisé en studio, qu’importe. Retenons la magie de ces décors, ces paysages, ces lieux absolument éblouissants. Entre les jardins japonais, la fête des sakuras, les plages, j’ai été véritablement transporté comme un touriste qui reste bouche bée dans ce Japon aux mille merveilles. Le tout orchestré par une bande sonore parfaitement adaptée et encore une fois, j’emploie le même terme « c’est beau ». BO oscarisée en 2006 tout de même !

Il faut bien l’avouer, ce film ressemble structurellement à certaines romances shojo/shonen. Les mœurs japonaises ressortent bien, la pudeur, la timidité, le respect par rapport à l’être aimé, ce sont des caractéristiques qu’on a l’habitude de voir dans nos mangas. Sauf que, dans le cas présent, il ne s’agit que d’un film, on n’a pas besoin d’attendre 32 tomes avec des quiproquos, mal entendus et faux problèmes pour avoir le dénouement de l’histoire, ouf. 🙂

« Beau » enfin « belle », c’est encore le terme convenable pour définir les geishas, elles sont magnifiques. Chiyo et ses yeux « bleus comme la pluie » est envoutante, une véritable Ondine du lac qui nous fait perdre raison. La scène de la danse traditionnelle représente cet envoutement, il y a quelque chose de magique derrière cette danse, un spectacle où l’on se retrouve totalement captivé.

Mémoire d'une geisha

Cependant, les actrices des geishas ne sont pas japonaises… Elles sont chinoises… Conséquence, le Japon a complétement boudé le film tandis que les chinois l’ont tout bonnement censuré. C’est bien triste de voir que la haine et la fierté aveuglent les gens alors que nous ne parlons que d’art. L’art aurait donc aussi des frontières…

Le mot de la fin ; allez voir ce film et faîtes vous envoûter à votre tour !

Bis_minami

source utilisée: http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9moires_d%27une_geisha

 

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