Le Garçon et la Bête, suivez l’évolution d’un jeune disciple et de son maître

 

Le-Garçon-et-la-Bête-afficheNom : Le garçon et la bête (us : The and the beats) (jp : Bakemono no ko)

Réalisateur : Mamoru hosoda

Scénario : Mamoru Hosoda

Directeur Musical : Takagi Masakatsu

Studio : Chizu






Bonjour et bonne année à tous ! En terme de film d’animation, cette nouvelle année commence très bien avec le dernier long-métrage de Mamoru hosada «Le Garçon et la Bête». Après le grand succès Les Enfants loups, Ame et Yuki en 2012, Mamoru Hosoda revient avec cette oeuvre le 13 janvier 2016 en France. Ayant assisté à l’avant-première de ce film au forum des images le 3 décembre, j’ai souhaité vous parler de cette petite perle de l’animation japonaise.

Synopsis :

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Dans le monde des bêtes, il est dit que pour être candidat à la succession du seigneur, il faut avoir un disciple pour obtenir ce statut. De nombreux individus souhaitent succéder à l’actuel seigneur qui se réincarnera en divinité. Les plus prometteurs sont Iôzen, très populaire, et qui a de nombreux disciples, et Komatetsu n’ayant aucun disciple, mais dispose tout de même d’une grande force, il reste cependant paresseux et solitaire. Nous suivons les traces de Ren jeune enfant de neuf ans, qui a perdu sa mère et n’a plus de nouvelles de son père depuis leurs divorces ; suite à ces malheureux événements, il s’aventure seul dans les rues de Shibuya. C’est dans ce quartier qu’il va contre son grès rencontrer Komatetsu qui lui demandera d’être son disciple et entrer dans le royaume des bêtes.

Critique :

C’est dans cette thématique du maître et son disciple que Mamoru Hosada nous raconte cette histoire. Immergé dans ce monde fantastique qu’est le royaume des bêtes nous découvrons ce qu’est la « force ». Et lors de leur périple ils feront la rencontre de grand sages qui montreront  chacun leur opinion de la force de manière plus psychologique. Ce n’est pas quelque chose que nous avons de manière innée et se limitant à de la puissance pur, mais par un entraînement minutieux et appliqué.

Nous nous attachons très vite à ces deux personnages Ren et Komatetsu, bien que différents sur leurs apparences, ils se ressemblent beaucoup sur le plan psychologique. Tous les deux ont acquis une grande force en choisissant le chemin de la solitude, mais en devenant son apprenti Ren, et Komatetsu vont en apprendre beaucoup l’un sur l’autre, ainsi que sur le respect des autres et devenir plus fort.

Le garçon et la bête, bakemono no ko, the boy and the beast, Mamoru Hosoda

Le garçon et la bête, bakemono no ko, the boy and the beast, Mamoru HosodaÉvidement la «force» n’est pas le seul thème qu’aborde le film, Ren qui dans l’absence d’une figure paternelle et maternelle, va souvent chercher à savoir qui est-il vraiment, une partie du film concernera sa quête de connaissance. Ce qui va l’amener à voyager entre le royaume des bêtes et le monde des humains.




Le garçon et la bête, bakemono no ko, the boy and the beast, Mamoru HosodaC’est aussi le cas de Komatetsu, derrière son caractère bien trempé et sa paresse se cache un combattant solitaire et attachant, qui n’a malheureusement pas de personne sur qui s’appuyer. Il verra ainsi au fur à mesure du film Ren plus tel un fils qu’un apprenti, cette partie très paternelle de Komatetsu est très touchante.

 

De manière implicite et subtile Mamoru Hosoda démontre aussi la fragilité de l’homme, caractérisé par un trou noir situé en pleine poitrine et représente la part sombre des humains. Elle se traduit chez Ren par sa haine contre le monde et sa solitude

Le tout magnifiquement décrit par une animation de mieux en mieux travaillé depuis Summer wars, le chara design qui était, jusqu’ici, toujours très simple n’est plus tellement gênant dans Le Garçon et la Bête. Ce que nous remarquons aussi dans Les Enfants loups, ce sont les décors, en particulier lorsque nous nous trouvons une grande partie du film dans la nature, les dessins de Mamoru hosoda nous transportent dans une flore sublime et douce. Et c’est ainsi que nous somme subjuguer par ce monde fantastique qu’est le royaume des bête, cela est surtout perceptible lors de la quête de Ren et Komatetsu pour apprendre plus sur la force. On retrouve aussi quelques habitudes de Mamoru hosoda des séquences 3D très dynamiques et immersives.

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Depuis Les Enfant Loups, Ame et Yuki, Takagi Masakatsu accompagne Hosoda dans la réalisation des bandes originales de ces films. Et c’est depuis toujours un réel plaisir d’entendre des ost aussi bien travaillés. Dans le précédent film de Mamoru Hosoda, Takagi a su nous faire voyager avec des mélodies très douce et agréable, dans Le Garçon et la Bête, ce sont des musique rythmés et dynamiques collant très bien avec l’ambiance festive du royaume des bêtes.

C’est à travers de cette toute nouvelle histoire touchante et captivante s’appuyant sur un thème auquel tient  beaucoup Mamoru Hosoda, qu’il nous montre ce monde fantastique et l’évolution d’un jeune disciple et de son maître. Avec une petite touche d’action, Le Garçon et la Bête saura attira votre attention.

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Ikki

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